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Le Capharnaüm Éclairé
5 septembre 2010

"May le monde" de Michel Jeury

mayL'histoire: May a dix ans. Peut-être est-elle en train de mourir. Le docteur Goldberg l'a envoyée en vacances dans la maison ronde, au milieu de la forêt, rejoindre quatre locataires, Thomas et Lola, Nora et la docteure Anne. Ils sont chargés en fait de distraire les enfants malades. Et de leur apprendre le monde.
Un monde qui ressemble au nôtre. Mais qui n'est pas le nôtre, qui en est prodigieusement distinct et distant, sur une autre "brane". Où tout, en réalité, est différent, subtilement ou violemment. Le docteur Goldberg vous expliquera ça.
Encore heureux qu'il y ait le "Changement", sans lequel la vie ne vaudrait pas d'être vécue. Et l'"Extension", si vaste qu'elle cache peut-être, dans quelque recoin d'un monstrueux capharnaüm, ce que May nomme en langage grimm's "mondo paradisio".

La critique Nelfesque: Au secours! Je suis arrivée au bout des 393 pages de "May le monde" au prix d'un effort quasi physique et avec un sentiment que je n'avais encore jamais éprouvé à ce point: celui d'avoir perdu mon temps.

Je n'irai pas par quatre chemins. Malgré la 4ème de couverture alléchante, je ne conseillerai pas ce livre. Et ce pour plusieurs raisons.

L'histoire tout d'abord est inintéressante car servie avec une écriture indigeste qui prime sur tout le reste. Ce roman de Michel Jeury est vendu comme étant un évènement, un chef-d'euvre poignant, un renouveau de la science-fiction avec une langue inventée et un style jusqu'alors jamais vus. J'ai envie de dire "Tant mieux!!!". Pour que vous vous fassiez une idée voici un extrait, pris au hasard dans ce roman:

'Mam's chérie, tu vas à peine reconnaître ma façon de parler. C'est que Thomas m'a aidée. Il m'a billée des idées, des chicos et des dingos, et il m'a même corrigé mon brouillon avec une pointe cochon noir le dernier cri genre. Comme ça ma lettre sera moins mal foutue. Je te ferai un mel-i quand je serai rentrée à Eckhart. A la Magerie, ils ne sont pas connectés, le fili et l'électricité sont mezzo pourris depuis cent ans. Le mel-i, quand je peux, c'est plus facile pour moi, et mon copain Dimi m'aide si je m'emberlife. Grandp' a un tzar Ape, mais il fonctionne plus depuis longtemps. Et puis Thomas dit qu'il faut se méfier des ordi singes. Trop branché cul. Lui a un senseur rétine rêve rose , assez coquin mais pas trop."

Ce genre d'écriture, enfantine, pourrait être drôle et fraîche sur quelques pages mais au bout d'un moment, c'est vraiment pénible. D'autant plus que l'oeuvre est très pauvre en vocabulaire. Le langage, soit disant inventé, se résume à raccourcir des mots ("mom" pour moment, "anim" pour animaux, "hum" pour humain), à changer une lettre du mot français ("mondo" pour monde, "éternété" pour éternité, "toubab" pour toubib signifiant docteur en argot), à user d'anglissisme ("chite" pour merde, "chiterie" pour saloperie, "phone" pour téléphone)... Tout cela ne suffit pas, à mon sens, à l'invention d'une langue. Prenons Nosfell et son Klokobetz dans le monde musical, ou en restant dans la littérature, les nombreuses langues inventées par Tolkien. Là il y a de la recherche, tout un univers et une construction grammaticale, étymologique et lexicale autour de ces langues. On en est loin ici. Les quelques mots "détournés" reviennent en boucle dans le roman. On tourne sans arrêt autour du même thème, du même vocabulaire, des mêmes formulations. C'est le serpent qui se mort la queue et on s'ennuie.

Passé les 100 premières pages, je me suis dit que tout cela devait avoir un but, comme dans l'excellent "Des fleurs pour Algernon" de Daniel Keyes où l'écriture et la syntaxe servent merveilleusement le roman. Et bien non pas vraiment... Ce moment tant espéré n'est jamais arrivé. D'autant plus que les choses se corsent quand on arrive à la mot-phrase (formé d'un seul mot), à la locution-phrase (de plus d'un mot) ou carrément au petit-nègre comme ici:

"Si un trou? Tomber profond? Impossible. Non espace non temps. Nuit. Oeuf monde. Mes yeux accoutument distinguer un peu ciel. Petite clarté. Bruit encore. Hélivoles peut-être. Bon mom aime entendre les hélivoles. Machines vivent en ciel. Avancer. Chien aide prie sens cherche le chemin. Sol trop mou pas le chemin. Mes pieds enfoncent chien aussi. Je rattrape par peau du dos essaie tirer."

Plus d'une fois j'ai voulu arrêter ma lecture afin de m'attaquer à un des nombreux autres romans que j'ai en attente. Mais une petite voix me disait "Ne fais pas ça, il y a forcément une explication". Encore une fois j'avais "Des fleurs pour Algernon" dans la tête mais j'ai compris à 100 pages de la fin que l'on ne pouvait définitivement pas comparer les deux oeuvres. A ce moment précis, j'ai bien failli dire stop au masochisme avec un chapitre entier écrit ainsi:

"Mots
rivière arbre feuille feuillard oc herbe sable vent oiseau ciel eau bruit chant
village rose chemin soleil fruit coton
cheval soleil fille été éternété soir voyage chaleur soleil
noir
silence
mots
amour mort chagrin espace étoile nom étoile bételgeuse procyon comète nombre fille homme esclave camp"

etc etc

L'écriture demande un tel effort, monopolise une telle énergie au lecteur qu'il devient impossible d'en faire abstraction et tout le reste est occulté. Les personnages par exemple m'ont semblés insipides et il m'a été impossible de m'attacher à l'un d'entre eux.

Vous l'aurez compris, j'ai été complètement hermétique à ce roman. Je suis tout de même allée jusqu'au bout, par respect pour l'auteur et afin de rédiger un billet en toute connaissance de cause. Je ne sais pas si ce sentiment est partagé avec d'autres lecteurs et je vais de ce pas rechercher sur le net des avis sur "May le monde". Je serai bien curieuse de lire des opinions positives, autres que celles d'attachés de presse, afin de comprendre enfin la clé de cette oeuvre. Clé à côté de laquelle je suis complètement passée.

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Commentaires
N
@servietski: Nous nous sommes mal compris. J'accepte tout à fait "la possibilité d'une infinité de mondes parallèles, et le fait qu'en 2022 environ, il sera alors possible de passer d'un monde à l'autre..." comme tu le dis. Ce n'est pas le 1er livre de SF que je lis et ça ne sera sans doute pas le dernier. Ce n'est donc pas tant le fond que la forme que je critique. Mais je crois que tu l'as bien saisi puisque tu viens encore "défendre" le livre sur ces points :) Chacun ses goûts, je respecte le fait que tu l'ai beaucoup aimé, respecte le fait que je l'ai trouvé mortellement ennuyeux de part son écriture. Heureusement, la vie ne s'arrête pas là et pour ma part je ne trouve pas que ce "roman" mérite que l'on débatte davantage ^^
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S
Non, ce roman n'est pas un foutage de gueule!<br /> <br /> ce livre est comprehensible, de par les titres des chapitres, qui permettent de savoir dans quels mondes, temps et personnages on se trouvent.<br /> Et pour le language, il faut se calmer.<br /> Seul may et sa copine isabella, qui as perdu une moitié de cerveau ds les limbes du temps, utilisent ce language étrange et mal foutu, avec ces mots contractés, comme pas fini ou en precohesion, va savoir...<br /> Sinon, pour tout les autres personnages, judith, marc , et le professeur, l'ecriture est normal. <br /> il n'y a plus de problemes de lectures alors.<br /> Soit, il faut lire bien 100 pages avant de sortir de cet etrange language qu'es le monde 1 de may,un monde ou les mots sont abimés comme cette petite fille très malade.<br /> Je ne vais tout de meme pas raconter toute l'histoire, lisez le sinopsis et plongez vous dedans.<br /> Acceptes la possibilité d'une infinité de mondes parallèles, et le fait qu'en 2022 environ, il sera alors possible de passer d'un monde à l'autre, mais cela ne se passera pas facilement, le livre decrit tout cela, comment les voyageurs le ressentent.<br /> Voir les tres beaus passages hors ou en marge du temps d'isabella qui voit son language s'appauvrir, et elle mourir lentement ou alors se transformer en autre chose, quelque chose dont la description est difficile.<br /> PS: certains trouvent ce livre incomprehensible.<br /> Je ne veut pas les décourager de rouvrir un jour un bouquin d M jeury mais certains de ces autres ouvrages, comme l'orbe et la roue, sont bien plus compliqués que son dernier livre.
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N
@servietski: Je n'ai rien contre l'ensemble des oeuvres de Jeury. Je trouve juste que ce roman ci est un gros foutage de gueule. N'ayons pas peur des mots. Quand on écrit, je pense qu'il faut que les lecteurs puissent comprendre. Si c'est pour faire de la branlette intellectuelle, autant ne pas faire publier... C'est mon point de vue.<br /> Maintenant, heureusement pour lui que certains lecteurs ont aimé son roman ;)
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S
Mince alors!<br /> suis-je le seul à avoir aimé Michel Jeury?<br /> Je lis beaucoup de Sf , presque uniquement.<br /> Mes auteurs préférés sont ursula le Guin, Silverberg,John Brunner, Herbert,robert charles wilson,ect...et Jeury aussi ( les yeux géants, mon préféré)<br /> Que dire si ce n'est que j'ai aimé ce livre.<br /> La Sf évolue, et ce petit roman, aprés plus de 20 ans d'abscence, peut paraitre pour une étrangeté. Pourtant, le sujet de May Le monde est bien de la SF,dans la veine de son auteur.<br /> Il faut peut-etre avoir lu d'autres romans de M Jeury avant de s'attaquer à celui-ci, qui commence comme un etrange conte au début,pour se transformer en voyage mysterieux entre le monde de May et d'autres mondes paralleles, mondes déroutants, non fini, en "précohésion".<br /> Et c'est ca que décris très bien M Jeury.<br /> Il décris des mondes très etranges, pas des mondes du futur, ni des mondes extra-terrestres, mais des mondes paralleles qui semblent surrealistes ou simplement incomprehensible pour nous, humains.<br /> May le monde parle de la réalité de may, telle qu'elle le ressent. Mais aussi du monde de sa mere, judith, de son amie l'infirmiere isabella, et d'autres encore qui evoluent dans d'autre mondes,d'autres styles d'ecritures aussi. <br /> Et je trouve ces descriptions superbement ecrites.<br /> C'est ce qui fait la force de ses textes.<br /> Ca m'a fait du bien de retrouver enfin un nouveau roman de M Jeury et j'attends avec impatience le prochain.<br /> Merci à Ailleurs et Demain ( meilleur maison d'edition de SF francaise depuis 1969) d'etre reste fidèle à Michel Jeury et d'avoir édité son nouveau roman
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N
@Zordar: "Vieux baba cool" et encore... Je vois que je ne suis pas la seule à qualifier ce livre de pénible. Je te souhaite bien du courage pour la suite. J'ai poursuivi ma lecture en espérant un revirement de situation qui n'est jamais venu.
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Z
Je suis en plein dedans et je dois dire que j'ai du mal. Je n'arrive pas à entrer dans cette histoire. Jeury a du s'éclater à l'écrire mais à lire, c'est pénible.Les personnages sont insipides et l'histoire est par trop décousue.<br /> Un livre bon pour les vieux babas cool !
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M
@gruikman: je suis resté grand enfant et je pense relire pas mal de livres du bonhomme dans les années à venir quand je serai venu à bout de ma PAL... C'est pas gagné!^^ J'ai l'intégral de JRR à la maison et elle me fait de l'oeil régulièrement! ; )
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G
@Mr K: Tom Bombadil c'est mon personnage préféré du livre mais ils l'ont viré du film :(:(:(... Mais je me demande comment ils auraient pu le représenter et l'utiliser à part faire un passage "psyché" dans le film pendant 10mn! J'aurais vraiment apprécié! Et puis je n'ai toujours pas compris ce que vient faire Dracula dans ce film même si j'aime bcp l'acteur:D... Moi aussi j'ai bcp aimé Tolkien dans ma jeunesse même si maintenant j'aurais du mal à m'y replonger. J'ai même lu le silmarillion et les légendes oubliées et je connais toute la généalogie des elfes et je confirme c'est bien mieux pour faciliter le sommeil que n'importe quel médoc!
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M
@gruikman: excellent ton résumé du "Seigneur des anneaux"! Par contre, j'ai adoré le livre (lu 3 fois et mon 1er coup de coeur de lecteur à 9 ans... je lui dois beaucoup). Tu as oublié de parler de Tom Bombadillon junkie fini et dealer de choc! Non apparu dans les trois métrages! ; )<br /> <br /> Pour "la horde" comme dit précédemment, je m'y remettrai sans doute ayant conscience de passer à côté de quelque chose... mais franchement, faudra que je sois bien réveillé et motivé!^^
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G
Mon conseil perso pour la horde (beaucoup de gens me disent que les 100 premières pages sont longues alors que moi j'ai lu ça comme du petit lait :)): ne cherchez pas une histoire trépidante dans la horde même si l'histoire est agréable. Laissez vous juste porter par l'ambiance et les mots... rien de plus... c'est ça un livre d'imaginaire de mon point de vue: je me transporte dans l'univers de l'auteur et je me laisse porter (ce que je n'ai pas réussi à faire avec May le Monde)... si vous cherchez le bouquin d'aventure fantasy avec des rebondissements dans tous les sens, lisez autre chose genre un de ces cycles qui se ressemblent un peu tous en 15tomes avec un titre du genre "le cycle de l'épée du dragon de la véracité magique transcendantale" qui peuvent être très sympas s'il en est... c'est un peu comme si on ramenait tolkien a son histoire de hobbits qui se font des bisous et de baston contre le vilain méchant: elle n'a pas vraiment d'intérêt en soi... par contre, l'univers est vraiment intéressant et ça tient la route grâce à ça... si je racontais l'histoire d'un hobbit illuminé qui a trouvé une super bagouze magique qui rend invisible mais rend totalement accroc et file des hallucinations pas possibles au point qu'il est persuadé qu'il doit aller la jeter dans un volcan pour crever l'oeil géant volant du grand vilain Saumon pour sauver le monde en compagnie d'un ex-hobbit zombifié, d'un vieux magicien pervers, d'une bande de hobbits qui refoulent leur homosexualité latente, d'un roi devenu cantonnier qui a paumé son royaume parce que sa mère a tout refourgué à un photographe escroc, d'un nain champion de lancer de lui-même (ah non ça, c'était dans le film), d'un elfe dont la famille est en train de se faire renvoyer en charter sur une île lointaine par le petit méchant Sarko, est-ce que ça vous dirait de la lire? non ( (quoiqueeeee... ;)) alors que écrit par Tolkien, vous avez lu un truc dans le genre ou presque... allez on passe les 100 premières pages de la Horde et puis on a le droit de ne pas aimer à la fin ;)
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N
@Loula: Oui au final, on capte l'histoire mais ces longues pages de "n'importe quoi" sont vraiment rédibitoire pour moi... Je ne te dévoile pas la fin, mais tant mieux si tu adhères ;)
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L
Tiens, je viens d'acheter la horde... depuis le temps que j'en entends parler! J'espère que je ne serais pas déçue... en tout cas May le monde, j'en suis à une bonne moitié et je rentre plutôt bien dedans, même s'il y encore quelques dizaines de pages je ne comprenais rien du tout, là je commence à y voir plus clair, j'ai même bien peur que ça ne soit très "bateau" finalement. Enfin je verrais mais pour l'instant je me plais dans cet univers!
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M
@guikman: j'ai essayé "La horde..." il y a peu devant tant d'éloges dans la blogosphère. J'ai lâché après 100 pages... Je n'arrivais pas à rentrer dedans, le principe est vraiment sympa mais j'ai trouvé l'ensemble complexe, ardu à saisir et finalement je n'y prenais pas plaisir. J'essaierai peut-être de nouveau vu qu'il est toujours dans ma PAL...
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N
@guikman: Je suis allée lire ton billet ce matin. Je connaissais déjà le post de Lili, j'avais mis un commentaire chez elle d'ailleur.<br /> Nous sommes d'accord, les attachés de presse vendent les produits (je sais de quoi je parle ;) ) à grand coup de superlatifs et ça ne s'accorde pas toujours avec la réalité. C'est le jeu ma pauvre Lucette ^^<br /> Je ne connais pas "La horde du contrevent". Peut être que Mr K l'a déjà lu. Je lui en parlerai.<br /> Merci pour ta visite et à bientôt.
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G
Ça y est voici ma critique de may : http://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2010/09/may-le-monde-michel-jeury.html<br /> Il ne faudrait pas dire que c'est de la SF parce que ça donne un très très mauvais exemple du genre et je dirais que may le monde c'est un exercice de style et d'imaginaire et c'est tout. Cf la critique suivante: http://lililectrice.canalblog.com/archives/2010/07/07/18435726.html qui laissera à penser que la SF ressemble à ça mais non!<br /> Sinon l'attaché de presse fait sa vente de tapis ms malheureusement ce n'est qu'un rideau de fumée! <br /> Si vous voulez lire un livre d'imagination très fin avec un travail linguistique qui m'a simplement soufflé par sa qualité et son inventivité tout en restant simple à lire, lisez la "horde du contrevent" de Damasio (cf http://nourrituresentoutgenre.blogspot.com/2010/04/la-horde-du-contrevent-alain-damasio.html ).<br /> A+
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N
@Cédric: Je constate qu'on est plusieurs dans ce cas là ^^<br /> Je vais aller lire ta critique.
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C
grand fan de SF j'étais très curieux de lire le roman, et je dois dire que je suis rassuré de me rendre compte que je ne suis pas le seul à ne rien y avoir compris.<br /> <br /> Ma santé mentale te remercie !
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N
@Loula: N'hésite pas à repasser par ici une fois ta lecture achevée afin de lire ma critique et qu'on en discute :)
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L
Je n'ai pas lu ton avis en entier pour ne pas en apprendre trop sur l'histoire mais j'ai lu le début et il reflète bien mon avis pour l'instant. Je n'ai lu que quelques chapitres mais je suis tout à fait perplexe!!
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N
@Erato: Je n'ai pas lu "Intuitions" donc je ne peux pas te dire si c'est "mieux" ou "pire". Mais si ce "style d'écriture" te rebute, oui, mieux vaut éviter...
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