"Feu et sang" intégrale de George R. R. Martin
L’histoire : À son zénith, Valyria était la plus grande ville du monde connu, le centre de la civilisation. Au sein de ses remparts brillants, deux fois vingt maisons rivales se disputaient le pouvoir et la gloire, à la cour et au conseil, s'élevant et chutant dans une lutte sans fin, subtile et souvent féroce, pour la domination. Les Targaryen étaient loin d'être les plus puissants seigneurs dragons, et leurs rivaux virent dans leur fuite vers Peyredragon un acte de capitulation, de poltronnerie. Mais Daenys, la fille pucelle de lord Aenar, qu'on connaîtrait désormais à jamais sous le nom de Daenys la Rêveuse, avait prédit la destruction de Valyria par le feu. Et quand survint le Fléau, douze ans plus tard, les Targaryen furent les seuls seigneurs dragons qui survécurent.
La critique de Mr K : "Faute de grives, on mange des merles" est la maxime qui s’applique à cette lecture époustouflante qui ne doit cependant pas cacher que George R. R. Martin se fait furieusement attendre pour clôturer sa saga culte du Trône de fer, en espérant qu’il le fasse de fort belle manière et pas de façon convenue et bâclée comme ce fut le cas pour la version télévisée. Feu et sang qui raconte l’unification des sept royaumes de Westeros sous la bannière des Targaryens en est une sorte de préquelle, se déroulant plusieurs siècles avant les événements de Game of thrones. Sous la forme de chroniques à la mode médiévale (on pense forcément à Froissart, un auteur culte étudié à la fac en long, en large et en travers pour ma part) avec des dragons et un soupçon de magie en sus, on passe un extraordinaire moment (long de plus de 900 pages tout de même !) et on retrouve tout le talent du bonhomme avec le plaisir de découvrir l’origine de beaucoup d’éléments qui ont leur importance dans l’œuvre sus-citée.
Écrit donc à la manière d’une chronique historique, s’interrogeant souvent sur les sources disponibles, mêlant ressenti, hagiographie et écrits plus apocryphes voire tendancieux (les textes de Champignon, un nain bouffon de profession écrivain à ses heures perdues), tout débute par la fin de la mythique Valyria et l’exil sur l’île de Peyredragon des Targaryens, famille noble aux membres à la chevelure argentée et aux yeux mauves qui ont l'avantage certain de maîtriser des dragons. Oui oui, ça peut surprendre au départ! Cette île fait partie d’un continent, Westeros, où cohabitent sept royaumes qui se font la guerre depuis des générations et des générations. Rien ne semble pouvoir atténuer ces querelles et cesser les hostilités, et pourtant...
Sous l’impulsion d’Aegon Ier dit le conquérant, les Targaryens vont réussir à unifier tout ce petit monde à force de guerres, de tractations et de marchés. Le plus dur sera ensuite de faire fructifier cette réussite, développer Westeros et conserver cette unité autour de la figure du roi Targaryen et de ses successeurs. L’auteur déroule alors les événements sur trois / quatre générations qui vont devoir tout faire pour conserver l’héritage de leur illustre ancêtre. Ce ne sera pas une mince affaire et l’on peut compter sur l’imagination folle de George R. R. Martin pour leur donner du fil à retordre !
La saga Game of thrones avait donné le ton auparavant avec son lot de coups fourrés, de trahisons, d’atrocités commises au nom de la raison d’État ou d’intérêts familiaux et / ou personnels. On n’est pas en reste ici avec des personnages qu’on n’oubliera pas de sitôt à commencer par les Targaryens qui sont au centre de tout et qui compilent puissance terrifiante avec leurs dragons, une tendance à l’inceste fort poussé pour conserver la pureté de leur sang (à l’instar des anciens pharaons d’Égypte, frères et sœurs se marient entre eux) et une tendance à l’hybris et la folie que ne renieraient pas ceux que l’on croise plus tard dans la saga du Trône de fer. Ça défouraille sec, ça ne s’encombre pas de la morale élémentaire et l’on assiste à beaucoup de scènes rudes, éprouvantes même parfois. Personne n’est à l’abri dans ces pages, ne vous attachez pas trop aux personnages, certains disparaissent très vite ou même après des cinquantaine de page, fauchés par les circonstances ou un événement survenu de nulle part et qu’on n’a pas pu anticiper.
Et si il n’y avait qu’eux...Tous les protagonistes sont plus affreux et machiavéliques les uns que les autres. Les plus respectueux et gentils sont souvent leurs premières victimes. J’avoue que mon côté sadique a été pleinement satisfait. Les mœurs de l’époque sont dures aussi, on meurt jeune, les épidémies sont une réalité assez courante. Ce moyen-âge fantasmé est très réaliste si on enlève les dragons et les pointes de fantastique que l’on peut croiser ici ou là, j’ai adoré cette immersion et franchement on ne s’ennuie pas une seule seconde, les 900 pages se lisent très facilement et avec un plaisir renouvelé. Surtout qu’on en apprend beaucoup sur les origines de Westeros, sur certains lieux et leur toponymie, certaines lignées familiales, les brouilles en jeu, le développement du pays notamment les routes royales, l’urbanisme et la montée en puissance de Port-Réal notamment. Je me suis un peu retrouvé comme sur les bancs de la faculté sauf qu’on étudie là un monde imaginaire. Passionnant, dépaysant et furieusement addictif.
Je pourrais discourir des heures sur cette intégrale mais je vais arrêter là. C’est un pur bijou qu’il faut absolument lire si on est fan de Game of Thrones et de fantasy. Les historiens peuvent s’y coller aussi tant la démarche détone et impressionne. Un pur bonheur dans une version magnifique avec son lot de cartes (j’adore), un arbre généalogique et des illustrations régulières tout du long du récit. Une lecture ultime !
Lus et chroniqués du même auteur au Capharnaüm éclairé :
- Chanson pour Lya
- Le trône de fer, intégrale 1
- Le trône de fer, intégrale 2
- Le trône de fer, intégrale 3
- Le trône de fer, intégrale 4
- Le trône de fer, Le bûcher d'un roi, volume 13
- Le trône de fer, Les dragons de Meereen, volume 14
- Le trône de fer, Une Danse avec les dragons, volume 15
- Dragon de glace
- L'Agonie de la lumière
- L'Oeuf de dragon
"L'Œuf de dragon" de George R. R. Martin
L'histoire : Quatre-vingt-dix ans avant les péripéties du "Trône de Fer", Aegon, de la lignée royale, surnommé l'Œuf, court les routes incognito comme écuyer d'un chevalier errant, Dunk. Au hasard des chemins, le duo se voit convié par le fringant Jehan le Ménétrier à participer à un tournoi richement doté qui sera le clou des noces de lord Beurpuits. Au champion ira le grand prix, un inestimable œuf de dragon. Mais il apparaît bientôt que les noces et le tournoi sont un nid d'intrigues et d'ambitions, petites et grandes, et qu'une prophétie annonce de grands événements.
La critique de Mr K : Ferveur et ressentiment m'habitent quand il s'agit d'aborder le cas de George R. R. Martin. Admiration tout d'abord face au talent déployé dans sa saga du Trône de fer que je trouve brillante et menée de main de maître. Colère face au retard qu'il a accumulé pour conclure le cycle dans sa version littéraire, n'étant que moyennement conquis par la série qui s'en est inspiré et qui même s'il elle s'avère spectaculaire, gâte certains personnages et évolue vers une fin plus que prévisible. Pour me faire patienter et avec un grand coup de pot, je suis tombé à Emmaüs sur L'Œuf de dragon, une sorte de préquelle se déroulant toujours à Westeros mais sur une échelle bien plus petite (en terme de localisation géographique et de nombre de pages). Au final, ce fut une lecture très rapide, plaisante et qui m'a permis d'émousser quelque peu mon impatience...
Se déroulant quasiment un siècle avant les événements narrés dans la saga du Trône de fer, ce court récit de 181 pages nous propose de suivre le chevalier errant Duncan et son jeune écuyer à la très noble ascendance. Voyageant de régions en régions, ils vont croiser une troupe lors d'un passage en forêt et se retrouver malgré eux mêlés à un mariage qui sous ses dehors de félicité cache de lourds secrets. Ripailles, joutes et plaisanteries douteuses sont au rendez-vous ainsi que tractations secrètes et complots ourdis pour prendre le pouvoir. Rajoutez là dessus un œuf de dragon très convoité et pas de doute, vous y êtes ! C'est bien du George R. R. Martin !
L'addiction ne met vraiment pas longtemps à faire son apparition, en quelques pages seulement, on se prend immédiatement d'affection pour ce chevalier bourru et son jeune assistant de 11 ans. Leurs rapports prêtent à sourire et à l'admiration, entre un chevalier revenu de tout qui gagne maigrement sa subsistance et en impose avec son physique hors norme (c'est un géant) et le jeune Aegon qui découvre la vie d'aventurier en explorant peu à peu ses capacités et qualités. On passe un bon moment entre réparties bien senties, échanges initiatiques et moments de tensions mémorables. Ces deux là s'apprécient, se jaugent, se prennent la tête mais une douceur et une lueur de tendresse éclairent cette relation unique.
On retrouve tout autour de ce duo, la force des récits fantasy du maître. Un monde dangereux où la rapacité se dispute à la férocité des rapports humains. Il ne fait pas bon être noble et humble dans un univers gouverné par la peur, la force et des alliances toujours mouvantes. On croise en la matière de sacrés personnages qui même s'ils n'égalent pas les principaux protagonistes de la saga originelle, tiennent la dragée haute en terme de vilenie et de perfidie. Et puis, il y a cette alternance constante du regard posé par les personnages principaux sur leur environnement immédiat avec des descriptions prenantes et des scènes d'action rudement menées avec notamment une journée de joute aussi tendue que saisissante de réalisme. On se prend vraiment au jeu et l'on retrouve des sensations depuis longtemps éprouvées lorsque je découvrais le Trône de fer.
Bien que concis, le récit est bien mené, le suspens est relativement présent (même si j'ai deviné bien des choses en avance) et l'on ne s'ennuie pas une seconde. Resserrée, la trame au détour de certaines circonvolutions fait référence à la saga à venir et donne des informations pas dénuées d'intérêt sur les Targaryens, famille de Daenyris. Bon, en la matière, ça reste maigre, mais si on est fan du Trône de fer ce serait dommage de se priver de ce petit plaisir qui même s'il n'est pas définitif apporte de bons moments de lecture et permet de retrouver un univers aussi foisonnant que passionnant. Laissez vous tenter !
Lus et chroniqués du même auteur au Capharnaüm éclairé :
- Chanson pour Lya
- Le trône de fer, intégrale 1
- Le trône de fer, intégrale 2
- Le trône de fer, intégrale 3
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- Le trône de fer, Le bûcher d'un roi, volume 13
- Le trône de fer, Les dragons de Meereen, volume 14
- Le trône de fer, Une Danse avec les dragons, volume 15
- Dragon de glace
- L'Agonie de la lumière
Opération Bookcrossing "Le Trône de Fer"
Au Capharnaüm éclairé, on est très heureux de s'associer aux éditions J'ai Lu pour une grande opération Bookcrossing nationale au mois de juin !
Le bookcrossing est un phénomène fun qui m'intéresse depuis déjà pas mal de temps et ici, double combo de bonne humeur, il s'agit de libérer la bonne parole de George R. R. Martin. Rien que ça ! "Le Trône de Fer" est une saga que l'on ne présente plus et que l'on connait bien chez nous puisqu'on est accro à la série TV et que Mr K ne tarit pas d'éloge sur la saga littéraire.
Comment cela va-t-il se passer?
Sur tout le mois de juin, 1 fois par semaine, le jeudi ou le vendredi, je vais placer dans un lieu publique de la région lorientaise un exemplaire du 1er tome de la saga. A chaque fois, une photo du roman en liberté sera prise et publiée sur notre page Facebook pour que vous lecteurs de la région puissiez reconnaitre l'endroit et aller chercher le roman si vous le souhaitez ! La même photo sera également publiée sur la page Facebook officielle du roman (où vous pourrez retrouver peut être d'autres points de dépôt proches de chez vous) pour donner la chance à d'autres lecteurs de découvrir ces pochettes livresques. Le hasard pourra également faire des heureux et j'aime beaucoup cette idée.
Pour couronner le tout, dans ces pochettes hermétiquement fermées (oui parce que je sais pas si vous l'avez remarqué mais l'été n'est pas encore tout à fait là...), vous retrouverez un petit mot et une petite surprise. Mais chut, je ne dis plus rien et vous laisse découvrir tout ça!
Bonne chance à tous et surtout bonne lecture !
"Le trône de fer: Une danse avec les dragons" (vol. 15) de George R. R. Martin
ATTENTION CRITIQUE À HAUTE CONTENANCE DE SPOILERS!!!
L'histoire: Daenerys a eu beau se plier à toutes les exigences du peuple de Meereen – épouser Hizdahr zo Loraq, rouvrir les arènes de combat, pactiser avec des mercenaires qui l'ont déjà trahie-, rien n'y fait: la paix précaire risque à tout moment de dégénérer en un siège sanglant.
D'autant plus que la jument pâle, cette peste incurable, continue de faire des ravages aux portes de la ville. Yezzan zo Qaggaz, le maître de Tyrion, figure parmi les dernières victimes en date. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, le nain y voit une occasion unique de prendre la poudre d'escampette.
Pendant ce temps, au Nord, les portes de Winterfell demeurent obstinément closes, tandis que la forteresse disparaît peu à peu sous un épais manteau de neige. Ses remparts servent-ils à protéger ses occupants de l'assaut de moins en moins probable des troupes de Stannis Barathéon ou à sceller leur tombeau?
La critique de Mr K: Ils sont marrants chez Pygmalion... pour ne pas dire cynique! En quatrième de couverture, sous le résumé, ils osent écrire que ce volume 15 clôt un chapitre important du Trône de fer! Qu'est-ce qu'on ne raconterait pas comme mensonges pour vendre! Autant vous le dire de suite, comme depuis quelques volumes (le 13 et le 14 notamment), il ne se passe pas grand chose, l'auteur se complaisant dans la description du devenir de chaque personnage sans réellement avancer ses pions sur l'échiquier.
Ne vous méprenez pas, la série littéraire est toujours aussi prenante mais je dois avouer que je suis quelques peu gagné par la frustration! J'ai comme l'impression que cela pourrait durer éternellement, heureusement j'ai lu une interview de Martin où il disait qu'il avait déjà la fin en tête et qu'elle devrait survenir dans environ 6 à 8 volumes!
Bon, j'ai un peu exagéré, il se passe tout de même certaines choses mais rien de vraiment bluffant comme dans les deux premières intégrales, qui à mes yeux sont toujours inégalables. J'ai retrouvé avec plaisir Tyrion qui réussit à s'affranchir de son maître pour mieux tomber dans d'autres soucis. Daenyris reste toujours aussi juvénilement insignifiante mais par contre... enfin, les dragons prennent de la place dans le récit. Il était temps! Cela donne lieu à de magnifiques descriptions et une mort bien fumeuse pour un prince de sang! Délectable à souhait pour un dragonophile tel que moi! Les quelques chapitres se concentrant sur le Nord et Winterfell m'ont parus plutôt anecdotiques et il me tarde vraiment que l'hiver vienne parce que là... il se fait attendre nom de Dieu! Deux chapitres sur Cerseï m'ont aussi particulièrement plus, il faut dire qu'elle est en fâcheuse position ma garce préférée, on la plaindrait presque... Par contre quid de Bran? Plus de nouvelle depuis longtemps, il me tarde de revoir l'héritier Stark!
Reste un talent intact de conteur et de beaux morceaux de bravoure au détour de certaines pages. J'espère tout simplement que le sieur Martin va enfin enclencher la marche rapide pour que l'on revienne au bon temps des trahisons de palais à Westeros. Des chevauchées fantastiques près de Hautjardin et autres Eyrié. Non vraiment, revenons au jeu des trônes à proprement parlé, il est grand temps! Ce serait dommage de tomber dans l'alimentaire quand on tient une trame aussi riche et puissante que ses luttes inter-familles. A trop vouloir soigner le background, j'ai l'impression parfois que Martin s'éloigne de l'essentiel: le trône de fer en lui même!
Je râle mais je l'ai quand même lu en un temps record alors que je l'avais acheté en début d'année. L'univers est intact, toujours aussi prenant et évocateur. Le style est toujours aussi alerte et exigeant ce qui permet d'excuser beaucoup de choses. Le plaisir de la lecture est bel et bien là, et comme je ne suis pas rancunier, j'attends tout de même le suivant avec impatience. J'espère que je ne serai pas déçu...
Lu, chroniqués et appréciés du même auteur:
- Le trône de fer, intégrale 1
- Le trône de fer, intégrale 2
- Le trône de fer, intégrale 3
- Le trône de fer, intégrale 4
- Le trône de fer, Le bûcher d'un roi, volume 13
- Le trône de fer, Les dragons de Meereen, volume 14
"Le trône de fer: Les dragons de Meereen" (vol. 14) de George R. R. Martin
ATTENTION CRITIQUE À HAUTE CONTENANCE DE SPOILERS!!!
L'histoire: À présent que Stannis Baratheon est parti reprendre Winterfell aux Bolton pour s'assurer la domination du Nord, Jon Snow est redevenu le seul maître du Mur. Cependant, le roi autoproclamé a laissé sur place Mélisandre, la prêtresse rouge, qui semble décidée à apporter son aide au bâtard. Les flammes lui révèlent l'avenir, mais quel avenir?
À Meeren, la situation s'enlise: le blocus du port par les esclavagistes ne semble pas vouloir prendre fin, et Daenerys refuse d'envoyer ses dragons y mettre un terme flamboyant. L'enquête visant à démasquer les fils de la Harpie, coupables des meurtres qui ensanglantent le pouvoir, piétine elle aussi. Seul un mariage pourrait dénouer la situation, mais les prétendants sont nombreux et les conséquences hasardeuses. Quant aux Lannister, ils vont devoir attendre encore un peu avant de pouvoir décoller la tête de leur lutin de frère: le ravisseur de Tyrion a de tout autres projets pour ce dernier...
La critique de Mr K: J'ai réussi à patienter quelque mois avant de lire le 14ème volume de la série. Ma belle mère adorée me l'a offert pour Noël (je soupçonne fortement Nelfe de le lui avoir soufflé!) et dès que j'eus fini L'Oeil de Caine, je me jetais avidement dessus et le buvait jusqu'à la lie en deux jours. Un pur bonheur une fois de plus, cet auteur est décidément diabolique et sacrément malin car j'ai l'étrange sentiment que cette histoire pourrait durer encore quelques dizaines de volumes. Et dire que je souhaite un jour me lancer dans le cycle de La Compagnie Noire de Glen Cook qui est aussi une très longue série... pauvre de moi!
Dans la suite logique du précédent volet, on retrouve tout d'abord Jon qui a fort affaire sur le Mur. L'hiver n'arrête pas d'arriver et la menace se fait de plus en plus insidieuse. Les hommes râlent, Mélisandre nourrit quelques intrigues et sa petite sœur Arya lui manque et va être donnée en mariage au fils batard Bolton d'une cruauté sans nom (style le personnage de William dans Les Piliers de la Terre en pire, c'est dire!). On retrouve aussi Theon (alias Schlingue) de retour à Winterfell pour le fameux mariage qui doit définitivement rallier le Nord au trône Lannister. la tension est palpable et les révélations nombreuses quoique pas définitives... Il est malin, je vous l'avais dit!
De l'autre côté de l'océan, j'ai retrouvé avec le plus grand plaisir Tyrion mon personnage préféré qui ici est en butte avec un ravisseur râleur aux objectifs pas clairs. On suit leurs pérégrinations vers Meeren jusqu'à ce qu'un incident majeur change une nouvelle fois la donne. M'est avis que Tyrion n'a pas fini d'en voir de toutes les couleurs. Un peu plus au Nord, on suit aussi Daenyris la blanche qui a fort à faire face à l'ennemi intérieur et ses rivaux des cités voisines. Ce n'est pas ce volume qui va la faire remonter dans mon estime tant je trouve qu'elle tergiverse trop et ne semble pas vraiment prendre les problèmes à bras le corps (quand on est souverain, il me semble impossible d'être juste et parfait pour asseoir son autorité). Grosse déception, les dragons qui donnent son titre à ce quatorzième volume ne sont à aucun moment vraiment décrits ou évoqués... Entre ces deux faisceaux, on retrouve quelques personnages secondaires dont on prend par la même occasion quelques nouvelles (Davos et Jaime notamment).
Bonne et rapide lecture, Martin avance ses pions petits à petits et nous réserve encore bien des surprises. Le style inimitable est toujours là, le souffle épique aussi et on est littéralement plongé dans cet univers de complots et d'aventures. Les personnages gagnent encore plus en profondeur et l'ensemble se complexifie à merveille. Idéal pour que le pauvre lecteur-addict geigne en pensant qu'il devra attendre un peu avant de lire la suite... Au moment où j'écris (10 janvier), le volume 15 est sorti depuis un jour. Je vais essayer de me donner minimum un mois avant de replonger dans le royaume des sept couronnes... Point trop n'en faut!
Lu, chroniqués et adorés du même auteur:
- Le trône de fer, intégrale 1
- Le trône de fer, intégrale 2
- Le trône de fer, intégrale 3
- Le trône de fer, intégrale 4
- Le trône de fer, Le bûcher d'un roi, volume 13
"Le trône de fer: le bûcher d'un roi" (vol. 13) de George R. R. Martin
ATTENTION CRITIQUE À HAUTE CONTENANCE DE SPOILERS !!!
L’histoire: Le destin des Sept Royaumes est sur le point de basculer. A l’Est, Daenerys, dernière descendante de la Maison Targaryen, secondée par ses terrifiants dragons arrivés à maturité, règne sur une cité de mort et de poussière, entourée d’ennemis. Mais alors que certains voudraient la voir passer de vie à trépas, d’autres entendent rallier sa cause, tel Tyrion Lannister, le Lutin, dont la tête vaut de l’or depuis qu’il s’est rendu coupable du meurtre de son père, Tywin.
Au Nord, où se dresse l’immense Mur de glace et de pierre qui garde la frontière septentrionnale des Royaumes, Jon Snow, le bâtard de feu Eddard Stark, a été élu 998ème Commandant en chef de la Gard de Nuit, mais ses adversaires se dissimulent des deux côtés du Mur, y compris parmi les troupes de Stannis Baratheon qui ont élu domicile dans ces contrées glacées.
La critique de Mr K: Ca y est! J’ai franchi le rubicond! Incapable d’attendre la sortie du volume 5 d’intégrale, je me suis lancé avidement dans la lecture de ce fameux volume 13. C’est avec un plaisir sans borne que j’ai tout d’abord retrouvé Tyrion qui est mon personnage fétiche. Totalement absent du volume 4 de l’intégrale, on le retrouve ici pendant sa fuite de Port Réal suite au meurtre de son géniteur. Devenu parricide indésirable, il traverse le détroit pour se retrouver dans les terres des cités libres. Bien qu’affaibli, il n’a rien perdu de son hardiesse verbale et de ses qualités d’intrigueur. Faisant la connaissance de maître Illyrio (aperçu au début des pérégrinations de Daenyris), il est envoyé vers la princesse Dragon qui est confrontée à de multiples périls dans sa cité de Meeren. Perso, je n’adhère pas trop à ce personnage depuis le début mais dans ce tome je trouve que Daenyris gagne en épaisseur. Les mauvaise langue diront que ce n’est pas trop tôt.
Autre grand plaisir, celui de retrouver Jon Snow sur l’immense mur de glace qui protège Westeros de l’hiver qui est censé venir depuis déjà quelques volumes. Me voila rassuré, il arrive plus froid et mortel que jamais. Entre les manigances des ennemis du batard Stark, la quête de la corneille à trois yeux par Bran et ses compagnons, on entraperçoit un peu plus précisément la menace qui guette les Sept Royaumes. Cela donne lieu à de furieux combats contre ces êtres blancs non morts aux yeux bleus fluorescents et à des tableaux apocalyptiques de l’avancée de l’hiver. En plus, à travers Bran et Jon, on fait plus ample connaissance avec les capacités des zomans, ces mystérieux hommes capables de pénétrer les esprits et de les posséder. Du coup, on suit le point de vue de loups, d’aigles et autre bêtes.
J’ai adoré ce volume mais bon... ceux qui me lisent régulièrement ne seront pas surpris. Le talent de l'auteur est intact après 5 ans d'absence, l’histoire très maîtrisée et on en redemande encore et encore. Dur dur d’attendre la suite tant il reste d’éléments en suspens. Je pense notamment à la pauvre Brienne restée au bout d’une corde à la fin du volume 4... mon Dieu, pourvu qu’il ne la fasse pas périr! Un très bon livre en tout cas que ce volume 13, à l’image de cette saga qui décidément ne redescend jamais en intensité et en qualité littéraire. Chapeau bas l’artiste!
Lu et aussi adorés (sic!) du même auteur:
- Le trône de fer, intégrale 1
- Le trône de fer, intégrale 2
- Le trône de fer, intégrale 3
- Le trône de fer, intégrale 4
"Le trône de fer, intégrale 4" de George R. R. Martin
L'histoire: Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrifiant hiver: par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes...
La critique de Mr K: Il s'agit du dernier volume d'intégrale du Trône de fer paru à ce jour. Il était dans ma PAL depuis un petit bout de temps et j'ai profité de nos vacances à la montagne pour le lire. Que dire si ce n'est qu'une fois de plus, j'ai passé des moments intenses et fabuleux au royaume des sept couronnes. Deux semaines de lecture trépidante mais jamais harassante donc avec toujours la même difficulté pour refermer ce gros volume tant je suis resté sous l'emprise addictive de ce récit hors norme.
Il m'a tout de même fallu dans un premier temps dépasser ma déception de ne point suivre la suite des pérégrinations de Tyrion (mon personnage préféré), mais aussi de Daenyris, du chevalier Oignon, de Stanis Barathéon, de Jon Snow et d'autres personnages que j'oublie ici. On doit normalement les retrouver dans le tome 13 Le bûcher du roi que j'ai déjà acheté, à l'instar de Walpurgis, n'ayant pu résister à l'attente de la sortie de l'intégrale volume 5. Vous l'avez compris, le volume 4 est le dernier que je lirai sous cette forme, je m'attèlerai désormais à acheter chaque livre de cette superbe série un par un, l'auteur peut me remercier!
Dans cette intégrale volume 4, on suit les évènements se déroulant aux Eyrié avec dans les rôles titres Littlefinger et Sansa Stark mais aussi à Port Réal avec Jaime et Cerseï Lannister pour des complots de cours qui ne font que s'accentuer et se renforcer. L'auteur s'attarde aussi beaucoup plus sur Brienne alias la pucelle de Torth et ceci pour mon plus grand plaisir tant ce personnage m'avait plu précédemment. Une fois de plus, il n'y aura pas de spoiler dans cette chronique mais mon Dieu que c'est dur! Sachez simplement que l'auteur est décidément machiavélique et on se prend à croire qu'on n'en finira jamais! À aucun moment durant les 894 pages je ne me suis lassé ou ennuyé des situations proposées. Les intrigues, les mésaventures, les rencontres s'accumulent, les tensions s'exacerbent mais jamais le rythme ne s'essouffle et le scénario d'ensemble loin de tourner en rond s'affine et se développe encore plus (Eh oui! C'est possible!).
Le style fait toujours merveille, on navigue entre milieux nobles et roturiers avec l'émergence notable dans cette intégrale 4 du religieux qui prend de plus en plus de la place dans la trame principale, Cerseï en fait d'ailleurs l'amère expérience en fin de volume. Martin s'affirme de plus en plus comme mon deuxième auteur préféré de fantasy après J. R. R. Tolkien.
Lu et aussi adorés (sic!) du même auteur:
- Le trône de fer, intégrale 1
- Le trône de fer, intégrale 2
- Le trône de fer, intégrale 3
"Le trône de fer, intégrale 3" de George R. R. Martin
L'histoire: Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrifiant hiver: par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes...
La critique de Mr K: Quel bonheur! Quelle exaltation de replonger dans le royaume des sept couronnes et des cités libres! Je me suis laissé six mois pour me remettre de mes émotions suite à ma lecture des deux premiers volumes de l'intégrale du Trône de fer de Martin. À la fin du premier chapitre de celui-ci (20 pages sur 1150 en tout!), je suis de nouveau accro, adieu sommeil et vie sociale! Bonjour cavalcades et intrigues!
Je pensais avoir tout lu avec les deux premiers tomes, je me mettais le doigt dans l'œil jusqu'au coude, George R. R. Martin a décidément un don incroyable pour se renouveler tout en conservant l'esprit épique et unique de sa série. On s'immerge donc à nouveau et de façon quasi immédiate dans un monde de fureur et d'avidité où tous les coups sont permis. Le pire... c'est qu'on y prend plaisir et qu'on en redemande! Attendez-vous à lire de nombreux revirements de situation, à de l'épopée sanglante et cruelle et à des disparitions tragiques. En effet, une dizaine de personnages importants meurent ou disparaissent dans ce volume et non des moindres! C'est parfois avec la boule au ventre que l'on tourne les pages, appréhendant ce qui va suivre et ce que l'auteur réserve à ses protagonistes. Petites trahisons entre amis, meurtres en famille (tant qu'à faire!), mariages d'intérêts, tortures diverses et variées, autant de mœurs épouvantables qui règnent en maître à Westeros. On se rend de plus en plus compte que nul n'y échappe et même les personnages les plus attachants ont leur part d'ombre (aaaah Tyrion mon favori!) et les plus détestables leur part de lumière (enfance difficile de Cerseï par exemple).
L'écriture est toujours une merveille d'efficacité et de puissance évocatrice. On vit littéralement les faits que l'on suit tant on s'y croit! On sort marqué de façon indélébile et heureux d'une telle lecture qui donne clairement ses lettres de noblesse à la fantasy contrairement à certains (non non, je ne suis pas rancunier...). Comme dit en quatrième de couverture, il y a du Druon dans le flot des événements et les faits relatés, on peut aisément faire le rapprochement avec la saga des Rois Maudits qui m'avait captivé à l'époque. On passe par tous les états et loin de se tarir, les sentiments s'exacerbent et la tension monte de plus en plus. Franchement, j'étais dans tous mes états et il en faut beaucoup pour me retourner à ce point là lors d'une lecture.
Un grand bonheur donc que je poursuivrais bientôt avec le volume 4 de l'intégrale qui siège bien sagement dans ma PAL qui reste sérieusement à épurer! Je vais attendre d'avoir une bonne semaine de libre pour m'attaquer à ce beau morceau. Vive la maison Stark! Même si j'y crois de moins en moins....
Lu et aussi adoré du même auteur:
- Le trône de fer, intégrale 1
- Le trône de fer, intégrale 2
"Le trône de fer, intégrale 2" de George R. R. Martin
L'histoire: Le royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver: par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes...
La critique de Mr K: Reprise du boulot oblige, il m'a fallu un peu plus de temps pour lire la suite des pérégrinations des nombreux personnages de cette saga tout bonnement fabuleuse. Oui, je confirme, cette série est une véritable bombe et sans se contenter de réutiliser les mêmes recettes que le premier volume, Martin sait se renouveler et surprendre pour le plus grand plaisir du lecteur. Pas facile quand on sait que le présent volume compte 955 pages... Il comprend les romans suivants: La Bataille des rois, L'Ombre maléfique et L'Invincible forteresse.
J'ai enchaîné directement sur cette lecture après celle du volume 1, impossible de résister après le plaisir éprouvé lors de ma précédente incursion. On reste en terrain connu, la carte et la liste des personnages n'a pas évolué (à part deux nouveaux narrateurs-personnages dont un déjà entrevu) mais l'intrigue se complique encore plus et de nouvelles ramifications voient le jour, des rapports nouveaux s'instaurent entre les personnages, le tout sous fond de conflit ouvert pour la domination du royaume des sept couronnes. On retrouve aussi les méandres des complots et autres manipulations propres à la conquête du pouvoir (Amour, gloire et cruauté -sic-). On croyait avoir tout lu et ben non! Martin en remet des couches entières et l'on se retrouve de nouveau dans un récit digne des meilleures montagnes russes entre espoirs, désillusions et pragmatisme politique.
L'écriture fait toujours merveille, jamais trop pesante avec de véritables morceaux de bravoure (récits de bataille, intrigues de la cours...). C'est fluide et les pages se tournent toutes seules malgré la taille conséquente du présent volume. On passe par tous les états émotionnels possibles entre exaltation et admiration jusqu'au dégoût et la tristesse. C'est éprouvant croyez-moi... mais c'est tellement bon!
Je vais tout de même faire une pause jusqu'en 2012 histoire de ne pas finir monomaniaque même si la tentation était grande d'embrayer sur le volume 3. Il faut raison garder et ma PAL fourmille de livres qui me font de l'œil. Quant à celui-ci, il va aller rejoindre son petit frère sur l'étagère sans que j'ai spoilé une seule fois! Un miracle quand on connait cette œuvre. Une belle et grande lecture que je ne saurai trop vous recommander! Vive la maison Stark!
"Le trône de fer, intégrale 1" de George R. R. Martin
L'histoire: Le royaume des Sept Couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver: par-delà le Mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis et seuls les plus forts ou les plus retors, s'en sortiront indemnes...
La critique de Mr K: Encore une excellente lecture à mon tableau de chasse. C'est en parcourant mon magazine ciné préféré (Mad movies pour ne pas le citer) que j'ai entendu pour la première fois parler de cette série hautement appréciée par les puristes. Mad movies en parlait car la première saison de l'adaptation télé a fait un carton et a débarqué il y a peu en France. Je me suis donc penché sur le sujet et grand bien m'en a pris tant ce premier volume d'intégrale comprenant les deux premiers romans de la série Le trône de fer et Le Donjon rouge se range sans rougir à côté des oeuvres de Tolkien ou de Feist.
Dans ce premier volume, on est tout d'abord dans la mise en place et la présentation des protagonistes. Il y a quelque chose de pourri dans le royaume des Sept Couronnes et peu à peu le voile se lève sur les réelles motivations de chacun: des rancunes tenaces entre les grandes familles du royaume, des êtres innocents sacrifiés, la raison d'État qui l'emporte sur l'honneur et l'amitié, autant d'éléments parmi tant d'autres que vous allez devoir encaisser tout au long des 786 pages de ce premier tome de l'intégrale. Croyez-moi, c'est pas de tout repos tant s'accumulent manœuvres et coups bas. À ce propos, évitez de trop vous attacher aux personnages: on ostracise, on trucide et on décapite à tout va et on passe par tous les états, nous pauvres lecteurs naïfs!
Le background, les personnages, les faits sont incroyables de finesse, de profondeur et de cohérence. On y croit d'autant plus que le monde qui nous est ici présenté se rapproche davantage de notre moyen-âge que l'héroïc-fantasy pure et dure. Cependant quelques éléments parsemés dans l'œuvre relèvent du fantastique, notamment une obscure menace qui plane au delà du Mur au nord de Winterfell. Pour autant, 90% du récit s'attache à relater les luttes d'influence et de pouvoir entre Stark, Barathéon, Lannister et consorts... À ce propos, l'auteur, toutes les dix pages environ, change de chapitre et, à la même occasion, de focalisation. C'est extrêmement bien pensé et donne encore plus de relief à ce récit haut en couleur et captivant comme peu d'autres.
Je ne rentrerai pas dans les détails pour ne pas spoiler mais sachez qu'à mes yeux cette série littéraire a un fort potentiel addictif surtout que le style est un plaisir de tous les instants, à mi chemin entre l'efficacité brute d'un Feist et la poésie inhérente à l'œuvre de Tolkien. Je dois confesser que pendant mes quatre jours de lecture dans le Périgord, je n'ai pas fait grand chose d'autre et que j'ai vécu une expérience peu commune. Dans mon élan, j'en ai profité pour acquérir les trois autres tomes de l'Intégrale (pour l'instant la série du Trône de fer compte 12 volumes + 1 préquelle soit quatre volumes d'intégrales). J'ai entamé le volume 2, gageons que la suite soit aussi réussie! Un must du genre à lire de toute urgence!