"Quiproquo" de Philippe Delerm - ADD-ON de Mr K
J'ai déjà lu et chroniqué cet ouvrage le 27/10/15. Mr K vient de le terminer et de le chroniquer à son tour.
Afin que vous puissiez prendre connaissance de son avis, je vous mets dans ce présent billet le lien vers l'article originel où vous trouverez la critique de Mr K à la suite de la mienne.
Nous procédons ainsi pour les ouvrages déjà chroniqués au Capharnaüm Eclairé mais lus à nouveau par l'un de nous.
Pour "Quiproquo", ça se passe par là.
"Quiproquo" de Philippe Delerm
L'histoire : Un journaliste du Nord de la France part en reportage dans le Sud-Ouest. Il quitte "la brique sombre qui s'attache si bien les soirs à bière, les petits matins de pluie et de mélancolie" et découvre, "la lumière de la brique rose, le vert profond des pins et des cyprés, le vert pâle des peupliers". Notre reporter va peu à peu se laisser gagner par une torpeur immobile. Quand, soudain, sur cette tendre scène bucolique, le Quiproquo Théâtre va poser ses tréteaux. L'homme de plume va endosser un nouveau rôle, saltimbanque, et découvrir derrière les masques la tragi-comédie de la vie.
La critique Nelfesque : Voilà un petit ouvrage que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Philippe Delerm est un de ces auteurs des petits bonheurs du quotidien, des petits clins d'oeil de la vie, ceux que l'on voit si on le veut bien, ceux qui réchauffent le coeur par leurs souvenirs. Dans la famille Delerm, j'aime le père, la mère et le fils, chacun bien ancré dans cette culture du temps qui passe, de la nostalgie et de la valeur de la moindre petite seconde et des petits détails. Pour "Quiproquo", je demande le père et ces 86 pages lues un soir de grand vent sur une fin d'été encore chaude.
Après un petit passage près de Périgueux ("Le conducteur avait un accent pur rocaille venu de Périgueux" (salut la famille !)), l'histoire de "Quiproquo" se déroule dans un petit village d'Aquitaine, Camparoles, en plein coeur de l'été. Avec ce jeune journaliste en plein questionnement existentiel, le lecteur fait la connaissance de Maria, Stéphane et Alicia. Une famille de saltimbanques qui est tombée amoureuse de ce village et a décidé d'y monter le Quiproquo Théâtre. Certains montent sur scène, d'autres restent en cuisine, des amis s'occupent des lumières... Le Quiproquo est un lieu de rencontre au coeur de ce tout petit village du Sud-Ouest.
Au fil des pages, on sent la convivialité des longues soirées d'été, la chaleur du soleil sur notre peau, le vent dans les arbres près de la rivière. Le lecteur prend le temps de vivre et suit le héros ordinaire de ce livre dans son chemin vers la quiétude et finalement son changement de vie.
Quand un homme découvre son lieu de vie idéal, l'adopte et s'y installe. Un éveil à la vie qui met du baume au coeur du lecteur. Une écriture simple et fluide, comme l'histoire proposée ici. Un moment de vie fait de bonheurs et de peines, l'amour, le deuil... Une évidence.
La critique de Mr K (edit du 07/08/18) : Voici le compte-rendu de ma première incursion chez Delerm père dont j’avais furieusement entendu parler depuis de nombreuses années sans véritablement trouver la volonté de franchir le pas. À l’occasion de cet été, entre deux lectures perso, Nelfe m’a proposé une lecture-express (le roman ne compte que 85 pages) de saison et qui lui avait drôlement plu. Décidément, j’ai épousé la bonne personne ! Le conseil est à suivre assurément tant le plaisir de lire et la découverte des mots de l’auteur m’ont convié à un voyage à nul autre pareil.
Le héros est un reporter travaillant pour un quotidien régional du nord. Tout d’abord enchanté par sa carrière au pays des maisons en brique, la monotonie s’est installée et sa copine part sous d’autres horizons à la faveur d’une belle opportunité professionnelle. Missionné pour suivre une jeune sportive locale en pleine ascension tennistique, il se retrouve contraint de partager la voiture des parents. N’en pouvant plus de supporter le voyage et la bêtise familiale, à la faveur d’une escale hôtelière, il s’enfuit et au hasard à la gare routière prend une ligne longue distance destination le Sud-Ouest.
Plus qu’une fuite en avant, c’est alors le temps des révélations. Sa vie ne lui convenait plus depuis longtemps et chaque détail qu’il observe va le conforter dans son envie de repartir de zéro, de changer son existence du tout au tout pour explorer la région et se redécouvrir. On a le droit à ce moment là à de très beaux passages descriptifs sur les hommes, la nature et les petits éléments qui enthousiasment le quotidien sans qu’on s’en rende compte au fil du temps. Champêtre, naturaliste, simple mais pas réductrice, cette première partie plonge le héros et le lecteur dans un état d'hébétude rare qui pourrait se résumer ainsi : la vie est faite de bonheurs simples, fugaces qu’il faut cueillir jour après jour. Certes, la formule est connue, mais le rappel est humble et essentiel à mes yeux.
Puis c’est la rencontre avec la drôle de troupe de théâtre qui donne son nom au titre de l’ouvrage. Rattaché au territoire, à la nature et aimanté par la région, le héros rencontre de sacrés personnages au parcours atypique. Peu à peu, il s’en rapproche, s’installe dans une chambre de l’auberge qui accueille la troupe et trouve un travail d’appoint. Le quotidien est ici raconté simplement, sans chichi et avec un détail de tous les instants malgré la brièveté des passages. C’est universel, touchant et émouvant au travers des quelques rebondissements qui émaillent le récit. Clairement, on n’est pas dans l’originalité folle mais la recette éprouvée reste très digeste, immersive et surtout source de réflexion.
Derrière cette trajectoire qui semblait se diriger tout droit en voie de garage, se révèle une belle rédemption par le partage et l’entraide. Les protagonistes échangent finalement peu en terme de paroles pures mais ils se comprennent à travers les autres sens mis en exergue par une écriture simple, mais dense et exigeante en terme de caractérisation. Les mots sont finement choisis, la syntaxe basique mais renouvelée par l’entrechoc des phrases et surtout des mots et concepts sous-entendus donnent un charme fou à ce petit récit qui de prime abord ne paie pas de mine mais se révèle d’une saveur incroyablement riche. Un bonheur de lecture à découvrir et redécouvrir !
"Probablement" de Vincent Delerm
L'histoire: "Foire Saint-Romain. Quais de la Seine à Rouen. Une après-midi de novembre.
Certains stands déjà ouverts, d'autres pas encore. Allées désertes.
C'est le moment pour repenser à toutes les foires Saint-Romain traversées, au fil des ans.
Le moment pour imaginer ce qu'est la vie de ces hommes et femmes, perpétuellement, obligatoirement, entourés de ce décor de fête triste.
Un bon endroit pour se dire " probablement ".
Comme un prétexte pour quelqu'un qui aime autant imaginer la vie des autres, la deviner, que la "savoir".
Pour quelqu'un qui préfère le probable au certain."
V.D.
La critique Nelfesque: Vincent Delerm est quelqu'un que j'aime beaucoup, quelqu'un que je suis depuis ses débuts et avec lequel j'ai un rapport affectif très particulier. Pas mal de choses dans ma vie découle de ce lien, de cette découverte et de toute une époque que j'ai vécu grâce à lui. Musicalement, on aime ou pas. Vous l'aurez compris, je fais partie de la première catégorie. J'aime ses mots, ses mélodies, son univers, son talent musical... Je ne suis pas là aujourd'hui pour vous parler de ses albums ou ses concerts mais pour sa série photographique "Probablement" que Seuil a édité fin 2011 et que j'ai dans ma bibliothèque depuis pas mal de temps.
Vincent Delerm est un touche à tout. Musique, théâtre, arts visuels, photographie... Lors de sa dernière expo au 104 à Paris, il a été présenté comme un artiste plasticien et là j'ai commencé à tiquer. Je connais ses photos, j'en apprécie certaines mais je ne comprends pas vraiment comment il peut être exposé là où tant d'autres photographes de talent galèrent à trouver des galeries. Il a un certain oeil, un univers propre que l'on retrouve également dans ses photos mais pour beaucoup une grande facilité à surfer sur ce qui fait "la patte Delerm". Ca me fait mal de le dire mais il y a pas mal de foutage de gueule dans tout ça.
Le recueil de photographies qu'est "Probablement" est agrémenté de petites phrases très delermiennes venant apporter une autre dimension au visuel auquel il est associé, chaque affirmation commençant par ce même adverbe. Des photos très moyennes se retrouvent alors avoir un certain charme au regard de la pensée de Vincent.
Avouez quand même que photographier 4 chaises en plastique empilées est à la portée d'un enfant de 4 ans... En revanche, "Probablement à la fin de sa vie il aura consacré davantage de temps à empiler les chaises qu'à aborder des sujets de fond avec sa mère." amène une dimension nostalgique et cruelle à cette image. C'est cette dimension là que j'aime chez Vincent, dans ses chansons, dans ses spectacles. Sa capacité d'émouvoir en quelques mots...
Je me retrouve alors mitigée sur certains clichés et phrases associées. Je trouve cela beau et touchant mis en parallèle (et encore pas toujours) mais les photos prises séparément... M'enfin... A la base, ce sont 4 pauvres chaises en plastique sur fond de bitume!
Et cela continue tout le long du recueil.
Je ne suis pas Doisneau ou Cartier Bresson, je n'ai pas la prétention de faire des photos impressionnantes de justesse et d'émotion mais pour connaître un peu le domaine et en faire depuis quelques années maintenant, il y a quelques règles à respecter pour faire une belle photographie. Ou bien il faut être très doué pour s'en affranchir. Là, comment dire... Où est la composition? C'est quoi ce caddie bord cadre? Ce manège en fond coupé n'importe comment? Aucune recherche graphique, aucune recherche esthétique, juste la possibilité de faire éditer ses photos parce qu'on s'appelle Delerm. J'ai été en colère plus qu'autre chose bien trop souvent ici. Ici, "Probablement ils ne se sont aperçus de rien au Mutant." Mouais... Si tu le dis!
Reste une ambiance pesante, brumeuse, déprimante et un traitement dans les tons froids qui confèrent à l'ensemble de sa série une cohérence. Comme un moment saisi dans un autre temps, une autre époque. Un temps gris, des flaques d'eau, peu de personnages, un constat photographique froid et implacable. Une fête foraine qui ne donne pas franchement envie de s'amuser.
J'ai longtemps hésité à faire ce billet tant, comme je l'ai dit en début d'article, j'aime l'artiste musicien et showman. J'ai tellement été déçue par ces quelques clichés et par son exposition médiatique pour la sortie de son dernier album faisant de lui un semi dieu capable de tout faire avec talent que j'ai eu tout de même envie d'écrire ici ces quelques lignes. Oui, il sait tout faire. Oui, c'est un semi dieu (héhé). Mais tout faire avec talent je ne suis pas tout à fait d'accord... Mais voilà, il s'appelle Delerm...
J'arrête de râler et poste une des rares photos qui m'a plu dans ce ramassis d'objets photographiques non identifiés:
J'en resterai dorénavant aux albums de Vincent qui là par contre n'ont pas fini de me charmer. Je vous parlerai peut être un de ces jours de son dernier, "Les Amants parallèles". Etrangement, dans ses clips où il associent ses photos à sa musique, ça passe mieux. On ne pourra pas me taxer de fan inconditionnelle. Je ne vous conseille pas ce livre-ci, vous l'aurez compris.
Vincent Delerm, Quéven, 15/05/09
Il y a une semaine, je suis allée voir Vincent Delerm aux Arcs, à Quéven. Vincent est l'un de mes chouchous en chanson française (ce qui n'est pas du tout le cas de Mr K... Ce n'est pas bien grave, je survis!) et ce n'est pas la première fois que j'assiste à un de ses concerts. Entre les concerts parisiens, les festivals tels que Les Nuits de Fourvières à Lyon, invitée ou non, les afters, les soirées VIP... j'ai dû le voir une bonne dizaine de fois sur scène (oula, oui, au moins!). Pour le paraphraser, on a une relation comme ça, Vincent Delerm et moi...
Toujours est-il que j'ai quitté Paris il y a 1 an et demi et ça commençait à faire long tout ce temps sans doses delermiennes! Qu'à celà ne tienne, un concert s'annonce aux Arcs de Quéven pour le 15/05/09! J'y serais!
Seul bémol, je n'accroche pas vraiment à son dernier album "Quinze chansons"... Le Vincent Delerm que j'aime plus que tout, c'est celui du premier album, le Vincent Delerm en piano solo avec ses chansons nostalgiques bien cafardeuses.
Tant pis, je suis en manque, j'ai la bave au coin des lèvres, il me faut ma dose, je prends ma place! Plus tard les copines parisiennes aussi atteintes que moi, me certifient que j'ai bien fait, que son spectacle est excellent et qu'il y a une forte probabilité pour que je le trouve à tomber.
Nous sommes le 15 mai et je me dirige vers la salle... Seule... Mr K m'ayant lâchement abandonnée... En même temps, j'en aurais fait de même pour un concert de Slayer... C'est la première fois que je me rends à un concert toute seule, sans rejoindre personne à la salle. Ca fait un peu bizarre mais c'est ainsi, ici, personne n'aime Vincent Delerm! ^^ Et je ne vais pas me priver pour autant!
La première partie prend place pour 3/4 d'heure de set. Il s'agit de Marc Gauvin. Une voix à la Droopy, un verre de pif à disposition, des mélodies pas mal quoiqu'un peu (beaucoup) répétitives et des textes nuls. Inutile que je m'y attarde plus longtemps, je n'ai pas aimé, applaudissais à peine et matais ma montre toutes les 2 minutes en priant pour que ça cesse...
Heureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et après une petite pause commence enfin le concert de Vincent. Je suis bien placée, 5ème rang, j'ai une belle vue sur tout ce qui peut se passer sur scène. En effet, depuis quelques années, il ne fait plus ses concerts seul au piano comme au début mais se déplace pas mal et use de différents "gadgets" un peu partout sur scène.
Pour cette tournée, Vincent est accompagné par Ibrahim Maalouf et Nicolas Mathuriau qui sont tout deux... comment dire... polyvalents! Batterie, piano, xylo, orgue de barbarie... ils font tout. L'homme orchestre, c'est eux. D'abord un peu déçue par le fait qu'il n'y ait plus toute l'ancienne formation sur scène (et donc la disparition du violon/violoncelle/contrebasse), après 2 titres je n'y pensais même plus.
Dès la mise en place du décor, on comprend que le spectacle sera très ancré années 40/50 avec des panneaux grandeurs natures d'actrices de l'époque en noir et blanc, un tourniquet d'ombres chinoises reprenant les silhouettes de "La mélodie du bonheur" ou de "La vie est belle" de Franck Capra... Au fur et à mesure que nous avançons dans le spectacle, la première impression se confirme avec des allusions au film de Jacques Tati "Les vacances de M. Hulot" sous forme de carrousel à cartes postales et des extraits de Truffaut (plus années 60). Le décor est empreint de cet atmosphère avec des panneaux aux papiers peints orange/marron kitch, téléviseurs d'époques, projecteur... Un interlude pubs années 60 avec distribution de Michokos par des ouvreuses de cinéma ne fait que rajouter une couche! Nous ne sommes plus en 2009, nous sommes à un concert de Vincent Delerm, un moment décalé jouissif.
En ce qui concerne les titres interprétés, nous avons eu droit à beaucoup d'anciennes chansons et je suis aux anges. Les copines avaient raison, j'ai bien fait de faire fi de mes impressions sur le dernier album. Il y a bien sûr des chansons de l'album "Quinze chansons" mais il y a aussi beaucoup de titres du premier album, de "Kensington Square"...
- Tous les acteurs s'appellent Terence
- Deauville sans Trintignant (ça commence fort, c'est une de mes chansons préférées, j'ai donc bon espoir pour la suite)
- Dans tes bras
- Faut jamais prendre de risques à Paris (inédite tournée)
- Le monologue Shakespearien (avec projection d'inspiration film muet)
- Le coeur des volleyeuses bat plus fort pour les volleyeurs (vous avez là l'exemple frappant de ce que je n'aime pas chez Delerm nouvelle version, des rythmes "fête à Neuneu" avec des titres ridicules... Sur scène, ça passe mieux, n'empêche que le titre est ridicule...)
- Il fait si beau
- L'heure du thé (c'est Noël, encore un titre du premier album!)
- Un temps pour tout
- Lincoln Palace (clin d'oeil à Woodie Allen)
- Allan et Louise
- L'amour en fuite (chanson d'Alain Souchon avec en intro dans le noir la lecture d'une lettre que François Truffaut lui a envoyé à l'époque, par Souchon himself. Là, je déraille, je me dis "Souchon est là!", et puis finalement pas "c'est pas possible, pas en Bretagne"... "Rooo mais si, pourquoi pas!?" Bref, pendant l'intro, dans mon cerveau c'est l'ébullition. Je suis fixée, Souchon n'est pas là... Pfff, c'est nul... En même temps c'est logique... Ouais mais c'est nul quand même! Ce sera donc un duo virtuel...)
- Tes parents (nous avons le choix entre la version album ou la version tournée Kensington Square. Bien entendu, nous voulons les 2! Ok, on passe un deal, le public chante seul la version album et Vincent nous fera l'autre ensuite. On relève le défi! On s'en tire pas trop trop mal et nous avons donc droit aux deux versions de Tes parents.)
- La vipère du Gabon
- Et François de Roubaix dans le dos (alors là, facile de copier hein... Moi je préfère cette allusion là à François de Roubaix!)
- Martin Parr (avec le public en choeur et un néon rose qui clignotte)
- Fanny Ardant et moi (ben décidemment, il y a du premier album partout!)
- Na na na (alors là nul, j'ai pas aimé du tout... Autant le duo avec Boogaerts est excellent, autant là, un duo tout seul, c'est nul...)
- Les filles de 1973 (avec comme d'habitude les filles qui chantent seules, celles des années 70, celles des années 60, 50...)
- Quatrième de couverture
- Sous les avalanches
- Un tacle de Patrick Vieira n'est pas une truite en chocolat (encore un exemple de titre pourrave mais une adaptation à l'orgue de barbarie très sympa)
- Chatenay Malabry (qui clot ce set et qui me fait pleurer comme jamais. Cette chanson a un pouvoir larmoyant assez phénoménal chez moi, ce soir là, on a atteint des sommets...)
Il y a des trous dans cette set list, sorry...
Il y a eu 2 rappels. Le public était assez beauf par moment, se croyant plus à un one-man show qu'à un concert intimiste et en se gondolant sur des choses pas drôles... Etrange... Mais sorti de ça, c'est la première fois que j'assiste à un concert de Delerm qui se termine debout en dansant! Tout le monde était content autant sur scène que dans le public et ça fait plaisir à voir!
Nous n'avons pas eu droit à deux chansons "pleurantes" que j'adore et que j'aurais vraiment beaucoup aimé entendre en live. Du coup, je suis chez moi, je les mets là ;) :
C'était une excellente soirée...
Vincent Delerm "à la Cigale"
Les artistes de tOt (traduction: Tôt ou Tard) et moi, c'est une grande histoire d'amûûûr. Tant d'émotions, de souvenirs, de moments partagés, de belles rencontres, d'hallucinations, de soirées tous ensemble, de concerts, de week-end, de poils qui se redressent sur les bras... Tout une partie de ma vie est directement liée à eux!
Alors vous pensez bien que quand le nouveau Cidi/Dividi de Vincent Delerm est arrivé dans les bacs, le 12 Novembre, j'ai sauté dessus.
Cette édition est vraiment bien fournie et rappelle des souvenirs aux fous furieux qui sont aller le voir à la Cigale et à l'Olympia plusieurs fois dans la même semaine ;)
En ce moment, à la maison, c'est concert de Vincent tout les soirs!