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Le Capharnaüm Éclairé
26 mars 2013

"Lumière morte" de Michael Connelly

9782020685405

L'histoire: Harry Bosch a pris sa retraite. Mais une chose est sûre: il élucidera le meurtre d'Angella Benton, jeune assistante de production tuée quelques jours avant le braquage sanglant d'un studio d'Hollywood. Même si, dès le départ, "on" lui ordonne de renoncer...

La critique de Mr K: Cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas replongé dans le Los Angeles de Connelly et que je n'avais pas suivi les pas d'Harry Bosch, un de mes inspecteurs préférés. Dans la chronologie générale des romans le mettant en scène, Lumière Morte est un des derniers. Le vieux briscard (enfin pas si vieux que ça) est désormais un jeune retraité mais il n'arrive pas à se détacher d'un certain nombre d'enquêtes non résolues. Parmi celles-ci, le mystérieux meurtre d'une jeune femme travaillant pour les studios de cinéma.

Assez vite, Harry va remarquer que cette affaire n'est qu'un arbre masquant la forêt. Les procédures ont été déviées ou déguisées, derrière ce meurtre à priori anodin se cache quelque chose de bien plus gros. À partir de là, l'inspecteur se rapproche de la vérité mais il va se heurter à la raison d'État et va faire un séjour fort peu réjouissant dans les geôles des services anti-terroristes US. Je n'en dis pas plus mais je ne peux qu'abonder dans le sens de la critique reproduite en quatrième de couverture exprimant l'idée que ce roman est sans doute le plus noir de l'auteur. Deux chapitres sont particulièrement éprouvants et l'on ne peut que ressortir choqué du traitement que l'on réserve en démocratie aux pseudos terroristes.

On retrouve ici tout le talent de Connelly dans le développement de ses personnages et c'est avec un plaisir sans borne que j'ai retrouvé la défroque d'Harry Bosch, éternel mélancolique amateur de jazz. Très vite on prend peur face au déroulé de l'intrigue, il est quand même bien mal parti ce cher Harry et c'est vraiment in extremis qu'il s'en sort cette fois ci. Los Angeles est toujours aussi bien évoquée et on fréquente tour à tour les studios, quelques bars miteux et surtout la route, élément omniprésent dans l'ensemble de l'oeuvre de Connelly qui se plait à décrire avec son style inimitable les déplacements de ses héros à travers la cité des anges.

Il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour en terminer avec ce récit bien sombre. Immédiatement pris par l'histoire, ravi de mes retrouvailles avec Harry et la langue virevoltante de Connelly, j'ai passé un grand et beau moment de lecture. Il doit m'en rester quelques uns encore à lire, je vais persévérer dans la quête des volumes manquants chez l'abbé et autres brocantes...

Autres romans de Connelly chroniqués sur le blog:
Les Egouts de Los Angeles
La Glace noire
La Blonde en béton
Le Dernier coyote
L'Oiseau des ténèbres
Wonderland avenue
Echo park
A genoux
Créance de sang
Le Poète
L'Envol des anges
Los Angeles river

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Commentaires
N
Je n'ai pas lu 9 dragons et c'est un des derniers, essaie de commencer par Les egouts de LA, c'est le premier où apparait Harry Bosch... ;)
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V
J'en ai 3 en attente dans ma PAL (La blonde ne Béton, Los Angeles river et Neuf dragons) et je ne devrais guère tarder à en piocher un !
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M
Tiens, tiens!<br /> <br /> je ne l'ai pas lu celui-ci, je te le piquerai bien ...
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