"Le symbole perdu" de Dan Brown
L'histoire: Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d'urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte.
Ce sera le premier indice d'une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie.
La critique de Mr K: Il n'y a pas que Lady K qui ait remporté un livre lors du concours sur Le symbole perdu. Le livre de poche en a envoyé un exemplaire aux tenanciers du Capharnaüm éclairé et c'est bibi qui s'est chargé de sa lecture. Je suis amateur du genre et sans crier au génie (loin de là même), j'avais apprécié les deux précédentes aventures de Robert Langdon, plus particulièrement Anges et Démons.
Après ses pérégrinations en Europe, on pourrait penser que le fameux Robert se serait reposé. Et ben non, cet ouvrage le met aux prises avec la franc-maçonnerie et ses mystères, dans une course-poursuite haletante dans la capitale américaine. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une fois de plus, la documentation est fournie et nous (re)découvrons une ville de Washington où la modernité côtoie les symboles les plus anciens. C'est d'ailleurs un des reproches que l'on peut faire au livre: son côté donneur de leçon, cours d'histoire parfois intéressant, parfois bien enquiquinant pour rester poli (surtout à la fin du livre). Malgré cela, ça se lit vite, c'est du light et ça passe facilement (3 jours pour en venir à bout). Sans dévoiler l'intrigue, sachez que pour ma part la fin est bâclée et surtout attendue et un peu cucul... Américaine quoi!
On retrouve dans cet opus les mêmes ficelles de l'auteur: chapitres alternés, courts avec un suspens à chaque fin de passage. L'écriture est simple, limpide et le rythme effréné. Mais voilà, tout cela ne fait pas un livre inoubliable (ça aurait été le premier de cet auteur): en plus de la fin que je n'ai pas apprécié, on ne peut s'empêcher de penser que Dan Brown n'invente rien et se contente d'explorer ses cours d'histoire et de bricoler une intrigue autour. Il manque le feu sacré et le caractère qui en aurait fait une œuvre unique et marquante. Reste cependant un polar distrayant qui se lit vite et bien mais qui se situe un ton en dessous des deux précédents. Avis aux amateurs!