"Le bureau des atrocités" de Charles Stross
L'histoire:
On vous a menti sur toute l'histoire contemporaine. Durant la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont failli l'emporter grâce à leurs sacrifices humains et à leurs invocations de puissances ténébreuses.
L'informaticien Bob Howard a été engagé au Bureau des atrocités, dit aussi la Laverie centrale, parce qu'il a eu le malheur d'explorer des archives qui auraient dû être effacées. Et d'y apprendre la thaumaturgie mathématique.
En effet, la Laverie, le plus secret des services secrets britanniques, veille à ce que certains théorèmes qui ouvrent l'accès à d'autres univers ne soient jamais redécouverts. Elle enquête sur tous les phénomènes étranges afin de les résorber. Ce qui n'exclut pas la bureaucratie la plus tatillone.
Howard est l'un de ses agents qualifiés action.
La critique de Mr K:
Comme dirait l'autre: "J'ai été bien déçu!". On m'annonçait un croisement entre SF et univers lovecraftien et finalement on se retrouve face à un livre commun et dénué de qualité littéraire. Charles Stross a certes des idées intéressantes, voir foisonnantes, mais son écriture reste abrupte, "mal syntaxée", ce qui ne lui permet pas de faire décoller son histoire et avec elle le lecteur. Aucune phrase complexe, on est en plein dans le syndrome "liste de courses" que je constate régulièrement avec mes chères têtes blondes. Ce manque de lien m'a rebuté car c'est bien d'avoir des idées mais encore faut-il savoir les exploiter. Des idées, il y en a, ces services secrets spécialisés dans le paranormal à la bureaucratie inextricable, des nazis invocateurs de divinités antédilluviennes, les collocataires frapadingues cohabitants avec le héros qui n'ont qu'un but dans leur vie: faire une omelette sans casser des oeufs... Comme dit précédemment, le terreau est intéressant mais à ne pas l'arroser on se retrouve face à un ballon de baudruche qui se dégonfle très rapidement. Franchement ce fût dur de le terminer! La nouvelle présente à la fin de ce volume a quand même sauvé l'ensemble d'un profond ennui concentrant en 70 pages environ toutes les qualités susnommées (sans les défauts).