"God save la France" de Stephen Clarke
L'histoire:
Nom : Paul West. Age : 27 ans. Langue française : niveau très moyen. Fonction : jeune cadre dynamique promis à un grand avenir. Occupation : déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français. Hobbie : lingerie féminine. Signe particulier : Paul West serait le fruit d'un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckham.
Jeune Britannique fraîchement débarqué à Paris, créateur, en Angleterre, de la fameuse enseigne Voulez-Vous Café Avec Moi, Paul a bien du mal à s'adapter au pays des suppositoires, des grèves improvisées et des déjections canines. Et il n'est pas au bout de ses surprises...
La critique Nelfesque: Si vous cherchez une lecture de vacances, STOP!!!! Vous avez trouvé. Dans le pur style anglais, ce livre de Stephen Clarke, de son vrai nom "a year in the merde", est très drôle et venge nos amis d'outre manche de toutes les idées reçues que nous véhiculons sur eux en France. Cette fois ci, c'est à notre tour d'en prendre pour notre grade! Mieux vaut savoir rire de soi-même et de nos compatriotes avant de se lancer dans cette lecture...
Paul, débarque fraîchement d'Angleterre et s'installe dans la ville lumière qui n'a de lumière que son nom... Il y a beaucoup trop de crottes de chiens sur les trottoirs, sans parler des prix exorbitants pratiqués dans les cafés de la capitale (serait-ce dû à sa tête de rosbif?). L'amour à la française il n'y comprend rien et aux femmes françaises encore moins. Les grèves à répétition, les effusions de "bonjour/bonsoir/bon appétit/bonne nuit/bonnes vacances...", les lourdeurs administratives, tout celà est nouveau pour lui.
Le style d'écriture n'est pas des plus littéraires mais plutôt oralisant, dans la lignée d'un Bridget Jones. La différence se trouve dans le fait que cette fois ci nous sommes dans la tête d'un homme et les centres d'intérêt sont différents (exit les recherches d'homme idéal et de robes parfaites). On suit avec plaisir les pérégrinations d'un anglais à Paris et on rit avec lui de toutes ces énormités qui font notre quotidien et auxquelles on ne fait pas attention.
A lire en été, entre la plage et le transat, sous le parasol, les pieds en éventail. De mon côté, "Merde actually" (le tome 2) est prévu au programme des prochaines lectures tant le 1er m'a donné envie d'en prendre encore plus dans la tronche (serait-ce le propre des français d'être masos?!).