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Le Capharnaüm Éclairé
12 janvier 2025

"Alix - Le Fils de Spartacus" de Jacques Martin

 

L’histoire : Spartacus a eu un fils. Et il est vivant. Cette terrible nouvelle ébranle le sénat romain. S'il se montre en public, la plèbe le portera en triomphe - comme elle a porté son père -. Alors de nouvelles révoltes d'esclaves, de nouvelles émeutes, de nouveaux règlements de comptes éclateront.

Il faut écarter le jeune homme mais non pas l'occire; le peuple en ferait un martyr. Alix et Enak le retrouvent dans Rome, accompagné de sa mère.

 

La critique de Mr K : Bonne session lecture vintage à mon actif aujourd’hui avec ce volume des aventures d’Alix de Jacques Martin dégoté pour rien dans un désherbage de mon CDI. Cette BD m’a fait remonter dans le temps, j’ai lu énormément de tomes de cette série lorsque j’étais collégien, passionné d’Histoire que j’étais déjà. J’ai d’ailleurs sans doute déjà lu il y a longtemps ce Fils de Spartacus mais je n’en avais plus aucun souvenir. La lecture fut rapide et plaisante à souhait avec un arrière goût de nostalgie des plus agréables.

 

Alix et Enaq son fidèle compagnon font la rencontre du fils de Spartacus, veillé de près par sa prophétesse de mère. Le jeune garçon est en danger, en effet il représente une menace quant à la stabilité de Rome quelques années après la répression féroce dont ont été victimes son père et ses troupes. Alix touché par cette cause décide de leur venir en aide et de les escorter en dehors des frontières de l’Empire Romain, par-delà les Alpes. Mais vous imaginez bien que rien ne va se passer tout à fait comme prévu…

 


 

Cette BD a déjà 49 ans mais pour autant elle garde toujours une dynamique et une profondeur réjouissantes. La caractérisation des personnages par exemple est un exemple de complexité et de réalisme. Tous les personnages qui gravitent de près ou de loin autour de nos deux héros brillent par leur charisme. Le récit en soi est plutôt classique, il n’y a pas de réelle surprise quand on fréquente le genre mais on se fait tout de même accrocher. Impossible dans ces conditions de relâcher le volume avant d’avoir tourner la dernière page.

 

L’immersion historique est rigoureuse et toujours aussi fraîche. Les us et coutumes des populations de l’époque sont exposées avec talent et un souci du détail remarquable. Les réceptions des puissants et des familles dominantes, le fonctionnement des latifundias (grandes fermes romaines), l’évacuation des déchets, les mets en vogue, les modes de transport, la sociologie des cités et l’organisation militaires sont quelques points parmi tant d’autres que Jacques Martin aborde au détour des aventures à rebondissements d’Alix.

 

 

Au niveau formel, on est dans le classique, style BD belge des seventies. Personnellement, je trouve que ça fonctionne toujours. Certes les cases sont resserrées, on n’a pas de planches pleine page au niveau dessin mais le découpage est vif, maintient la tension et propose un déroulé fluide et bien mené. Un vrai plaisir donc que cette lecture qui m’a replongé en enfance. Je pense que je vais essayer d’en trouver d’autres dans les prochains mois. La flamme s’est rallumée.

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