Tous à la plage !
Retour en fanfare des "Lundis au Soleil" © avec un petit trésor de ringardise tout droit venu des années 1980 qui restent une valeur sûre en matière de mauvais goût assumé.
Je ne sais pas pour vous mais je commence à en avoir ras la casquette du temps pourri que l'on se cogne depuis déjà trop longtemps, vivement la plage et la baignade ! Ça tombe bien, c'est ce que Pierre Nadeau propose avec ce clip-ovni qui ne peut laisser de marbre.
Paroles inspirées, moustache séduisante à souhait et chemisette entrouverte vers le désir... Des signes qui ne trompent pas, on a affaire à un as de la drague et vous connaissez mon amour pour les séducteurs has been depuis Vivien Savage. La technique est ici plus directe : une belle voiture de sport, la belle bleue, une coupe de cheveux rétro à souhait, lunettes noires de killer et vous emballez toutes les midinettes en bikini que vous voulez et vous vous faites pleins de potes pour chanter avec vous en chorale. Et en plus, tout ce petit monde en redemande... On en viendrait presque à regretter cette époque bénie des Dieux !
Non ne me remerciez pas ou alors si seulement vous arrivez au bout du clip en restant vivant parce que c'est du lourd, du très très lourd... Bonne semiane à tous.
Y'en a marre du rap... ou pas !
Ca faisait un bon bout de temps que notre rubrique des lundis au soleil était en stand-by, le manque d'inspiration sans doute. Et puis parfois, on croise un ovni et quand en plus il vient de chez nous (56 represent !), on ne peut décemment pas vous en priver... Attention, c'est du très très lourd !
Michel est élevé au grain dans son Morbihan natal. Est-il sérieux ou non ? Nous ne le saurons sans doute jamais mais quelle poilade que son clip réalisé dans l'arrière cours d'une ferme bien de chez nous. Niveau décor, rien ne manque : la paille, les pneus de tracteur, les arbres, la nature en exergue pour mettre en valeur la silhouette harmonieuse d'un jeune homme plein d'avenir ! Son look de fou ne permettant malheureusement pas de rentrer en discothèque, il conjugue cependant l'aspect pratique avec le port du sac banane en bandoulière et exotique avec la plus-value artistique du maniement du katana, un modèle du genre. Regardez bien, les buissons et arbres alentours en tremblent de peur...
Quant au flow, aux paroles et la musique, rien à dire. C'est du grand art, les rebelles de canapé se reconnaîtront aisément et porteront aux nues Mich'L, un artiste comme on les aime et que je vous invite à découvrir au plus vite. Quant à ceux qui resteraient hermétiques à tant de talent morbihannais déployé, il reste les andouilles et les crêpes ! Bonne semaine à tous.
Fêtons le printemps avec la Corée du Sud !
Aujourd'hui, c'est le début du printemps et avec lui le retour des Lundis au soleil (c'est de saison !).
On connaît tous "YMCA", le célèbre tube des Village People qui à lui seul constitue déjà un très beau "Lundi au soleil". Avec la version coréenne, on pousse le curseur encore plus loin (si si c'est possible). Les asiatiques sont très bons pour le kitch mais là j'avoue que les bras m'en tombent !
Entre le son midi à faire pâlir Charly Oleg, le costume du chanteur sapé comme jamais, sa voix piquante sur le refrain, son déhanché, ses yodels made in South Korea... on en arrive même à un moment à ne plus du tout reconnaître la chanson. Et pour cause, il s'agit ici d'un cover, d'un hommage où l'artiste se réapproprie le titre originel.
Ah, on peut dire qu'il fait ça en grand ! Pour le plus grand bonheur de ses fans ! Et on fait tourner les serviettes ! Merci Epaksa !
J'aime la vie, le lundi au soleil ! Whoa whoa !
Les lundis au soleil, c'est une chose qu'on n'aura jamais ? Ben non raté mon Claude, aujourd'hui les rayons dansent joyeusement dans le salon et donnent des envies de printemps ! Du coup, pour l'occasion, et pour clore ce mois de février à rallonge qui avait débuté avec une belle leçon de séduction (hum), voici un hymne à la vie 100% chanson française et au bon goût incontestable ! Merci la Belgique pour cette jeune Sandra Kim de l'époque (1986) et bravo pour votre 1er prix à l'Eurovision la même année ! Ah, y a pas à dire, il y a de la qualité dans ce type de concours...
Maintenant que vous connaissez un peu mieux le pedigree de la demoiselle, je vous laisse apprécier les paroles de cette fabuleuse chanson. "Moi je chante la vie, je danse la vie" comme dirait un célèbre scribe. Véritable ode à l'existence, dans le monde merveilleux de Sandra, on marche dans la rue en dansant, on rigole avec les copains (qui portent des sweats Schtroumpf), on mange des glaces plus grandes que soi, on se la joue Flashdance, on chante en haut de tertres. C'est la folie !
"Je vois des gens courber le dos
Comme si la vie marquait zéro
Moi j'ai quinze ans et je te dis
Whoa whoa... j'aime la vie"
Mais oui bichette ! Whoa whoa ! Allez, place aux jeunes ! Et comme j'ai l'esprit mal placé, dans le refrain, je n'entends pas du tout la même chose... (oh hey ça va hein).
Sinon, on en parle du jogging rose ? Non ? Vraiment ? Pas même de la coiffure ? Bon ok...
On n'est pas sérieux quand on a 13 ans...
Vivien déballe et emballe !
Pour vous préparer au mieux à la St Valentin, je vous propose de lancer les festivités de l'Amour avec une petite perle venue tout droit des eighties et qui a largement sa place parmi nos Lundis au soleil. À l'honneur aujourd'hui, Vivien Savage (Roooaaaar!) et son tube confidentiel La P'tite Lady qui a sévi en l'an 1985 sur les ondes et bien au delà! Ouais, dit comme ça, ça fait un peu peur...
Vivien se retrouve en taule pour on ne sait quelle raison: A-t-il bu un diabolo sur la voie publique après 22h? Rasé la queue du chat de la voisine? On ne le saura jamais vraiment. Dommage car cela aurait pu éclairer la vidéo qui suit... Bref, il est ici bien mal entouré dans cette cage où l'on retrouve entre autre une fille de mauvaise vie maquillée à la truelle, des sans-abris bien propres sur eux et un légionnaire (???). Cherchez pas, si vous suivez les paroles vous comprendrez que ce dernier est uniquement là pour la rime. Et, il y a la P'tite Lady!!!
Ben oui, c'est le titre de la chanson quand même! On peut dire qu'elle a du chien charme et qu'elle inspire le beau Vivien à la mèche blanche de très bon goût (sic). D'ailleurs, il est tellement ébloui par sa beauté arc-en-ciel qu'il en reste tout d'abord bouche bée, je cite: "Mais qu’est-ce que j’vois, qu’est-ce que j’peux faire, qu’est-ce qu’elle est belle" (ça ne s'invente pas!). Commence ensuite une tentative d'aproche plutôt balourde pour rester poli avec un sens unique du rythme et du déhanché qui ferait pâlir un troupeau de manchots. Et pourtant, la garce résiste au beau Vivien! A croire, qu'elle a de la m.... dans les yeux! Toujours est-il qu'on pense qu'il va revenir broucouille (comme on le dit dans le Bouchonnois).
Ça le rend malade le Vivien: J’vais m’dévisser à force de la r’garder, Il faut qu’j’lui dise que j’veux faire des bêtises, J’peux pas rester minable plus longtemps sans la brancher. Mais la magie finit par opérer dans ce milieu carcéral surpeuplé et Vivien le poète trouve les mots pour faire opérer la magie de l'amour (sic): On dirait qu’le monde est à toi quand tu t’promènes, Sur ce quai d’gare, Cendrillon, tu marches comme une reine. Ben oui, c'est imparable, non? Surtout qu'il précise bien qu'il fait oeuvre de salut public et qu'il ne pense pas uniquement à son plaisir personnel, jugez donc: J’vais pas t’laisser partir avec un légionnaire en perm, J’vais pas t’laisser séduire par le premier marin qui traîne, J’vais pas t’laisser dormir tout seule si t’est libre ce week-end. Avouez que ce serait dommage, non?
Pour assurer le coup, donner l'estocade finale, rien ne vaut une référence féline, ben oui les LOLcats existaient déjà en chanson dans les années 80: Car elle a comme un p’tit chat sauvage dans les yeux, Qui ressemble au tatouage que j’ai dans l’cœur. Jeannie Longo! Bingo, je veux dire! Le poisson est ferré, ne reste plus qu'à remonter la prise et la serrer très fort dans ses bras. C'est une métaphore d'accord?! Vivien ne serre pas un poisson dans ses bras! En gros, il a pécho la P'tite Lady!!!
Je me demande encore comment j'ai pu vivre sans connaître les trucs et astuces de Vivien. Il est quand même balaise et méthodique, surtout que c'est aussi un surdoué de la musique comme vous allez l'entendre. Il est trop fort ce Vivien...
Comme un aigle...
C'est le début des vacances. Noël arrive, je suis malade comme un chien ! Mais haut les coeurs, qu'à cela ne tienne, aujourd'hui c'est lundi et le lundi (quand on y pense et quand on a matière), c'est les Lundis au soleil !!! Et en regardant par la fenêtre aujourd'hui en BZH, croyez-moi, on en a vraiment besoin.
Lors de nos 8 ans, une lectrice nous a gentiment offert ce magnifique clip en présent. Je ne la remercierai jamais assez. "Comme un aigle" est une petite perle dont on ne se lasse pas depuis et Michel Vedette, en plus d'avoir un patronyme exigeant et gage de qualité, a, vous allez le voir, une vraie tête de vainqueur ! "On avait dit "Pas le physique"... C'est vache..."
Avec cette ode à l'amour de la musique made in New York City (rien que ça), Michel Vedette n'a pas hésité à donner de sa personne pendant ses vacances (quel homme) pour nous offrir ce clip qui est autant un régal pour les yeux (le choix des tenues est particulièrement audacieux) que pour les oreilles ("je voooooole lalalalaaaaaaa whawhawhawhaaaa"). Mélange de générique de séries policières américaines des années 80, du dernier film de tonton Roger quand il a été aux States en février, de la programmation musicale du Macumba Night en centre Bretagne et comme toujours un bon WTF à vous décrocher la mâchoire entre incrédulité, rire et consternation. Le ridicule ne tue pas Michel ! Au Capharnaüm éclairé, on adore ça !
Merci Les Belles Lectures pour cette découverte. T'inquiète, à ton anniversaire, on ne te loupera pas !
Deauville sans Trintignant mais avec...
Les soirées entre potes ont une saveur incomparable. Parfois, certaines touchent au sublime comme ce fut le cas vendredi dernier en compagnie de mon plus vieil ami. Grand amateur de musique progressive rock des années 70', il pousse parfois la perversité très loin en nous montrant quelques vidéos bien senties dont certaines hantent encore la catégorie Lundis au soleil de notre bien-aimé blog.
Vendredi dernier donc, nous avons Nelfe et moi fait la connaissance de Jean-François Maurice dont le nom de scène est déjà tout un poème. Jouant à fond la carte Gainsbourg par des textes plus lus que chantés d'une voix grave (le talent d'écriture bien moindre par contre...), il s'est fait connaître avec un tube de l'été 28° à L'ombre. Malheureusement pas de clip officiel pour cette chanson marquante, à la bêtise confondante. Heureusement pour vous chers lecteurs, j'en ai trouvé un autre en duo avec une certaine Maryse (qui n'a d'ailleurs pas l'air très aimable soit dit en passant!) intitulé La rencontre. Tout un programme!
Clip est un bien grand mot avec une vidéo faisant plus penser à un film de vacances où l'on voit la "radieuse" Maryse promener son labrador le long des plages de Deauville (ni de Trintignant, ni de Delerm à l'horizon). Les vagues n'atteignent pas les dunes et pourtant l'esprit de Joe Dassin plane sur cette oeuvre ringarde et attachante. La chanson enfile les clichés amoureux dans les paroles sur des images de vagues déferlantes, de vols de goélands mal cadrés, de voiliers insaisissables à l'horizon et de plans fixes bien laids ou coupés sur les maisons type 19ème siècle... Franchement, on ne peut mieux commencer la semaine! Enjoy!
Où Travolta prend cher ...
Certains ont peut-être déjà vu la vidéo qui va suivre. De mon côté, quand je l'ai découverte la semaine passée, j'étais sûre d'une chose : il fallait qu'elle soit aux lundis au soleil ! Comment dire ... Etait-il possible de passer à côté de ce morceau heavy reprenant "You're the one that I want", morceau phare de la comédie musicale "Grease" ? Pourrais-je me pardonner un jour le fait de ne pas vous faire découvrir ce clip improbable reprenant les codes de cette même comédie musicale à la sauce "What the fuck" ?
Non, non et non ! La réponse est non ! Rien que pour la beauté du guitariste en justaucorps moulant rose du fétichiste de compétition de GRS, ce clip vaut le visionnage. Uniquement pour cela ? Oh que non ! Peut-être aussi pour le batteur en mode autiste qui commence par snober ses collègues préférant écouter sa musique au casque directement sur sa capuche avant de terminer en Rahan buveur de bière mais toujours solo (quel solitaire ce batteur)... Egalement pour Sandy version rock qui je pense dans cette version ci n'a pas commencé par se lisser les cheveux et mettre des jupes plissées... Et puis pour le chanteur perdu dans la neige. Sa tenue d'ailleurs ? On en parle ou pas !?
Et ce riff de guitare ! Mon dieu quel talent !
It's electrifying !!! Hahahahahaha !
Et pour les puristes, la version originale, qui a aussi tout à fait sa place dans nos lundis !
Métal pschiiiiiiiit !
Les lundis au soleil font la part belle aux clips ringards souvent issus des années 80 et plutôt versés chanson française. Pour vous prouver que je ne suis pas sectaire, je vous mets en ligne aujourd'hui un clip bien gratiné d'un de mes genres de musique préféré, le métal. On est donc loin ici des Francis Huster, J-J Goldman et autres Julie Pietri (pour ne citer qu'eux). Chris Holmes est connu dans la galaxie du rock extrême comme le leader du groupe peu inspiré W.A.S.P dont simplement le nom réfrène toute envie de tentative d'écoute. Dégoûté par le milieu métal US qu'il dit pourri jusqu'à l'os par l'esprit black metal (What the fuck?!), il nous livre ici un clip qui détonne dans le genre de musique qu'il est sensé défendre.
Autant le morceau n'est pas complètement à jeter tant il s'apparente à du bon vieux heavy metal des familles (genre simple et efficace par excellence); autant le clip en lui même est une belle bouse comme on en voit peu dans le milieu métal. Et oui, nous avons aussi nos beaufs. Chris Holmes aime les bateaux et les plans foireux sur les ports de plaisance de notre douce contrée, il s'est mis à la cigarette électronique (c'est bien!), il aime les bonnes parties de pêche sur digue artificielle, jouer une douce mélodie sur piano classique avec orchidée en premier plan, il joue tout seul de la guitare sans public dans un club déserté ce qui n'est pas étonnant quand on le voit rentrer dans un bar en moto avec ses potes... Pour sauver ce flatras d'images sans queue ni tête, le réalisateur tente de glisser quelques séquences à la Lost Highway en filmant la route qui défile de nuit... Je suis moyennement convaincu ou du moins si, ce clip a toute sa place dans notre rubrique des Lundis au soleil.
Merci à Martoni pour cette découverte à la fois cocasse et plaisante qui vous fera passer un bon moment en ce jour de reprise!
De la pluie et des larmes...
Demis Roussos nous a quitté aujourd'hui à 68 ans. Je ne vais pas vous dire que j'étais fan, ce serait loin d'être vrai même si je dois avouer avoir une petite faiblesse pour son ancien groupe de pop-rock progressif des Aphrodite's Child où il cotoyait tout de même Vangelis.
Petit hommage ce soir dans notre catégorie les Lundis au soleil avec le clip de Rain & Tears. Il date pas mal tant au niveau de l'image que du look des trois cocos, cependant la grâce hypnotique du morceau (inspiré du Canon de Pachelbel, c'est pas rien!) perdure.
Aaaah les clips des années 60'! Attention un Demis Roussos sans barbe se cache dans ces images! Saurez-vous le retrouver?