Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Capharnaüm Éclairé
13 septembre 2012

"Une autre terre" de Pierre Pelot

Uneautreterre

L'histoire: Arian Dhaye n’est pas un tueur… Pourtant il supprime cent mille individus. Kirja n’est pas un Dieu. Pourtant un peuple entier le vénère et le suit.Mais entre ces deux hommes, il n’y a peut-être qu’une simple différence d’univers, de dimension. L’existence des mondes parallèles permettra-t-elle de rapprocher, d’unir et même d’identifier ces deux destinées?

La critique de Mr K: Un petit ouvrage jeunesse à mon actif aujourd’hui avec ce vieil ouvrage (1972) de Pierre Pelot. Il s’agit du premier opus mettant en scène le personnage d’Arian Dhaye (je lirai le second avant la fin de l’année). On le retrouve ici sur Terre dans quelques siècles, une Terre au bord de la catastrophe qui voit les êtres humains au bord de l’extinction. Les hommes sont sous le joug de l’Elite, oligarchie despotique qui use de la science sans conscience. Le pouvoir en place a établi une société très proche de celle décrite par Huxley dans Le meilleur des mondes, ainsi les naissances sont contrôlés et les êtres fabriqués à des fins très précises (en l’occurrence ici, faire la guerre). Les tableaux peints par Pelot font mouches et ça fait plaisir de voir que l’on ne prend pas nos chers têtes blondes forcément pour des imbéciles.

Parallèlement aux démêlés d’Arian Dhaye, on suit le réveil de Kirja, un homme qui se réveille d’un très long sommeil et que les peuplades primitives prennent pour un Dieu. Il ne se rappelle plus de rien et va découvrir peu à peu qu’il serait le descendant de mystérieux hommes descendus du ciel dans des chars flamboyants. Peu à peu, la lumière va se faire sur son destin et il va trouver sa place dans ce monde inconnu qui se révèle très vite être notre planète mais dans un univers parallèle et coexistant du notre.

Bien évidemment, ces deux êtres sont faits pour se rencontrer et c’est seulement vers la fin de l’ouvrage (assez court, 153 pages) que l’on va saisir les tenants et les aboutissants. Pour un lecteur chevronné en la matière, la surprise n’a pas vraiment été au rendez-vous mais je m’imagine découvrant cette histoire tout môme et je pense sincèrement que j’aurai été bluffé. La langue de Pelot fait merveille et l’imagination fonctionne à plein devant les descriptions dantesques du maître de plume qui officie (les sous-sols de la cité futuriste, l’exode du peuple des montagnes vers la région des lacs…). On se prend à se dire que le livre est bien trop court et qu’on aurait voulu en lire plus. Mais point trop n’en faut, cet ouvrage se suffit à lui-même et se révèle être une belle réussite.

Lu et chroniqué du même auteur au Capharnaüm éclairé:
- "La Guerre olympique"

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Suivez-moi
Archives
Publicité