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Le Capharnaüm Éclairé
26 décembre 2011

"Le monde enfin" de Jean Pierre Andrevon

andrevonlmeL'histoire: Un vieil homme à cheval parcourt la France, vidée de ses habitants comme la totalité de la planète, à la suite d'une pandémie foudroyante quarante-cinq ans plus tôt. En chemin, il traverse des villes envahies par la végétation et peuplées par des animaux sauvages, ainsi que quelques communautés de survivants octogénaires. Au crépuscule de savie, égrenant ses souvenirs, il veut une dernière fois voir la mer.

Dans ce monde désert, quelques destins se croisent: une femme cherche désespérement à mettre un enfant au monde, l'équipage de la première expédition avortée vers une autre étoile atterrit en catastrophe. Mais l'existence de ces survivants n'est peut-être pas due au hasard: quel est ce météore bleu vif que les rescapés aperçoivent parfois dans le ciel? Un espoir venu d'ailleurs ou le dernier signe de l'apocalypse?

La critique de Mr K: La fin de l'espèce humaine! En voila une accroche! Quand j'ai vu ce volume chez l'abbé, il ne m'a pas fallu longtemps pour jeter mon dévolu dessus. Quand en plus, je me suis rendu compte qu'il avait été écrit par l'auteur de Gandahar, je me suis dit banco! Ben... je me suis trompé!

Ce livre raconte la destinée de quelques survivants suite à la disparition massive des hommes à cause d'un virus foudroyant qui par contre a épargné toutes les autres formes de vie tant végétales qu'animales. La Nature a donc repris ses droits et l'on retrouve dans cet ouvrage un souffle épique teinté de misanthropie extrême qui n'est pas pour me déplaire. Cet aspect est ici bien traité et l'auteur tout au long des 634 pages se plait à nous décrire avec une multitude de détails à la manière des naturalistes du XIXème siècle la reconquête de la flore et les rites de la faune, nouveaux souverains de la planète Terre.

C'est justement au niveau du parti pris d'écriture que le bas blesse... Il ne se passe pas grand chose durant ces 634 pages! Ca fait une somme de descriptions assomantes et pas forcément très utiles. Au bout de 100 pages, l'ennui commence à pointer son nez mais on se prend à rêver qu'il s'agit pour Andrevon de bien planter le décor... Que nenni! La ligne directrice ne change pas d'un iota jusqu'à la dernière ligne pour arriver à une conclusion mille fois lue et pour moi pas assez ambitieuse et réaliste. L'auteur laisse entrevoir un vague espoir pour la race humaine alors que depuis le début il nous décrit un apocalypse irréversible... De qui se moque-t-on?

Bref, voilà une lecture fort dispensable! J'ai décroché pas mal de fois mais j'ai persisté par égard envers l'auteur, personnage haut en couleur que j'apprécie humainement. Pas sûr du tout par contre que je replonge un jour dans sa littérature...

Jean Pierre Andrevon déjà chroniqué ici même:
- Un horizon de cendres
- Tout à la main

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Commentaires
M
@BlackWolf: cela ne reste que Mon avis qui vaut ce qu'il vaut... Andrevon a énormément d'admirateurs, je pense simplement être hermétique à son écriture. Par contre, j'avais adoré son long métrage "Gandahar".
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B
Ah mince ce livre me tentait bien, maintenant je vais peut être attendre un peu. Par contre j'ai lu "La Maison qui Glissait" et je l'ai trouvé vraiment excellent dans le genre angoissant et avec des personnages intéressants.
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M
@Cachou: Aaaaah ces "t", on peut pas leur faire confiance! C'est ce que me disent mes élèves! ;)
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C
Oui, j'ai vu qu'il avait bonne presse (et le sujet m'intrigue). Et elle glissaiT donc, la maison, le "t" s'est fait la malle...
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M
@Cachou: Ca me désole d'autant plus que l'auteur est vraiment attachant! Après c'est toujours une affaire de goût et peut-être vas-tu apprécier le livre qui t'attend dans ta PAL, il a plutôt bonne presse d'ailleurs.
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C
Oh, zut, j'en ai un en attente du monsieur ("La maison qui glissai"), tu me refroidis un peu là.
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