L'histoire : De 1934 à nos jours, les destins entrelacés de deux familles indiennes, isolées dans leur réserve du Dakota, à qui les Blancs ont non seulement volé leur terre mais aussi tenté de voler leur âme.
La critique Nelfesqu e: J'étais très enthousiasmée à l'idée de lire "Love medicine". Je n'avais jusqu'alors jamais lu d'ouvrage traitant des Indiens et de leur Histoire. Comme beaucoup, j'ai de vagues notions de ce que les Blancs ont fait à ces peuples et je pensais trouver dans cette lecture une épopée romanesque faite de sang et de larmes, une saga venant puiser ses fondements à l'époque de l'expropriation des terres des indiens. Et bien que dalle, niet, nada, peau de z**, j'ai été bien déçue car comme l'indique la quatrième de couverture, on se bornera à l'année 1934, aucunes allusions à leurs ancêtres ne sera faite.
De plus, la trame de l'histoire est difficile d'approche. Le lecteur navigant de chapitre en chapitre entre les différents personnages du roman, on ne suit pas une narration classique et il est difficile de se repérer au départ. J'ai rapidement laissé de côté l'idée de m'accrocher aux branches et je me suis laissée portée par l'histoire.
L'originalité de ce roman réside dans le fait que chaque chapitre est plus ou moins une nouvelle et pourrait se lire indépendamment du reste du roman. Certes, il y a des points de repère et ce n'est pas un ovni de la littérature mais si j'avais à choisir je dirais que j'ai préféré le "recueil de nouvelles" au roman pris dans son ensemble.
Au final, j'ai été au bout de ce livre car j'accorde un point d'honneur à terminer toutes les lectures que je commence (oui des fois je suis maso) mais cette oeuvre ne me laissera pas un souvenir impérissable.