"Les yeux jaunes des crocodiles" de Katherine Pancol
L'histoire: Ce roman se passe à Paris.
Et pourtant on y croise des crocodiles.
Ce roman parle des hommes.
Et des femmes. Celles que nous sommes,
celles que nous voudrions être,
celles que nous ne serons jamais,
celles que nous deviendrons peut-être.
Ce roman est l'histoire d'un mensonge.
Mais aussi une histoire d'amours,
d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes.
Ce roman, c'est la vie.
La critique Nelfesque: Au secours... Mais qu'est ce qu'il m'a pris d'ouvrir ce roman... Pourquoi ai-je succombé aux louanges glânés deci delà sur le net à propos de cet ouvrage et à la proposition de prêt de ma voisine qui tombait on ne peut mieux? Note pour l'avenir: NE JAMAIS ECOUTER LES AUTRES!!!
La lecture de ce roman de Pancol, "Les yeux jaunes des crocodiles", a eu un immense succès. Forcément ça interpelle. Savoir que ce roman a été acheté 3 fois, pour cause de perte, par tinmar's girlfriend, ça interpelle encore plus! Je me suis dit que ce livre devait être une vraie pépite et sa lecture allait peut être même changer ma vie! Et puis à défaut d'être une révolution, ce fut une vraie torture...
"Ce roman, c'est la vie" nous dit la 4ème de couv. Et bien oui tout à fait, c'est la vie et ça n'est que ça. J'aurai pris un immeuble au hasard dans n'importe quelle ville de France, j'aurai fait une étude sur une famille résidant dans un des appartements en cherchant à connaître tous les détails de sa vie, ses fréquentations, ses proches... je serais arrivée au même résultat. Un concentré de "Confessions intimes" et "Pascal le grand frère" saupoudré de "C'est quoi l'amour". Ouais, c'est ça, un mauvais téléfilm diffusé sur TF1 le dimanche après midi. Ca m'a rappelé une série TV quand j'étais petite,"La vengeance aux deux visages". Ca tombe bien il y était aussi question de crocodile!
Bon vous l'aurez compris, j'ai détesté ce roman. Je ne comprends pas le succès qu'il y a eu autour de cet auteur. Pancol par ci, Pancol par là. J'ai essayé un livre, ça sera le dernier, merci bien. Mais pourquoi tant de haine me direz vous? C'est vrai en soit, cette pauvre Katherine ne m'a rien fait! Et bien si un peu quand même. J'ai dû m'avaler les 664 pages (parce que je suis un peu maso) d'un roman insipide où il ne se passe pas des évènements extraordinaires qui mériteraient d'être relatés dans un livre, où l'écriture est plate, parfois proche d'un Harlequin (quand Joséphine se pâme d'admiration devant le bel inconnu de la bibliothèque... au secours!) et où le vocabulaire est pauvre (on retrouve toujours les mêmes termes). J'ai l'impression que c'est un énorme foutage de gueule et que n'importe qui est capable d'écrire au moins aussi bien.
Non vraiment je ne retiendrai rien de cette lecture. Ou plutôt si, je retiendrai le personnage d'Hortense que j'ai eu envie de trucider au moins 3200 fois dans le roman et qui m'a bien gâchée le peu de plaisir que j'aurais pu prendre à lire ce livre. Hortense, fille de Joséphine, est une petite arriviste prompte au jugement, qui ne supporte pas la pauvreté, qui parle à sa mère pire qu'à son chien (qu'elle n'a pas mais si ça avait été le cas je suis sûre qu'elle aurait choisi un chiwawa) sans s'apercevoir que cette dernière trime jour et nuit pour elle et sa soeur. Du haut de ses 17 ans, plutôt que de bouger ses petites fesses de fille indigne et d'aller servir des hamburgers chez le clown vert (oui il est vert maintenant ça fait plus écolo, c'est tendance) pour aider sa mère et bien mademoiselle préfère critiquer et se faire offrir des sacs Vuiton et vestes Colette par sa tante pleine aux as et aussi fourbe qu'elle...
Du coup je retiendrai bien l'énervement dans lequel m'a mis cette gamine prétentieuse. Notez qu'il y a plus agréable comme sensation de lecture. Le reste: poubelle!