"Chronique du peuple" de Zenna Henderson
L'histoire: La jolie Valency Carmody est heureuse. Après avoir été renvoyée de deux écoles, sans motifs précis, elle vient de trouver un poste d'institutrice à Cougar Canyon, en Californie.
Cougar Canyon: lieu isolé, sauvage, petite communauté unie et close sur elle-même. Valency n'aura que dix élèves.
Enfants charmants, un peu étranges cependant. Miss Carmody rêve-t-elle? Il lui semble que parfois ses élèves se déplacent sans toucher terre, que les objets leur obéissent par télékinésie... Et pourquoi la petite Karen tente-t-elle de "sonder" ses pensées? Valency réussit d'ailleurs à l'en empêcher...
Comme, un jour, c'est elle qui réussit à vaincre un terrible incendie. Par quels pouvoirs?
La critique de Mr K: bof, bof. Je n'ai pas été emballé par ce livre, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans et une fois dans la place, les chroniques suivantes se sont révélées décevantes. Ce livre est composé de six nouvelles nous présentant les affres d'extras-terrestres coincés définitivement sur notre planète et obligés de s'adapter à leurs nouvelles conditions de vie.
Henderson nous propose des personnages pour la plupart jeunes et tourmentés. Des institutrices ou des élèves qui me rappellent mon quotidien professionnel! C'est ainsi que tour à tour, l'auteur nous présente de jeunes enfants doués dans des pratiques surnaturelles qui se heurtent ou non à l'incrédulité du monde qui l'entoure. Cela plante une ambiance très particulière dans l'esprit du lecteur. J'y ai pour ma part trouvé des similitude avec des auteurs tels que Sturgeon ou encore Bradbury. Henderson est attaché au lien éducateur / élève et cette série de nouvelles en explore toutes les facettes à travers des destins forts divers.
Diverses trajectoires qui ont en commun ces fameux naufragés de l'espace et leur difficile intégration. Le thème était très intéressant, c'est d'ailleurs ce qui avait retenu mon attention lors d'une énième exploration de brocante. Malheureusement, le livre n'a pas tenu les promesses de la quatrième de couverture. Le propos est globalement niais (à l'américaine diront les mauvaises langues...), tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Pas de réelle psychologie des différents membres de la communauté ce qui les rend pâlots et transparents, je n'ai ressenti aucune empathie envers les personnages en général. Le style est lui aussi très commun, parfois confus et les tenants et aboutissants non maîtrisés, bref... l'ennui s'est installé très vite et j'étais bien content de l'avoir fini pour passer à autre chose!
Difficile dans ces conditions de vous conseiller cette lecture sauf si vous êtes un optimiste forcené car ici tout est bien qui finit toujours bien... Mauvaise pioche pour moi en tout cas.
Thaïlande - Sukhothai
Après notre escale à Lampang, nous voici arrivés à Sukhothai. THE méga claque du voyage!
A la gare routière nous prenons un tuk-tuk direction New Sukhothai et plus particulièrement la guest house que j'avais repérée: J&J Guest House. Je l'avais sélectionnée pour sa piscine, ses petits bungalows en bois et son prix tout doux pour tout ça. Malheureusement, une fois là-bas le propriétaire nous informe que tout est full. Un peu étonnée, car nous sommes en pleine saison des pluies, j'insiste un peu, mais non vraiment tout est full (ce n'était donc pas un coup monté avec le chauffeur de tuktuk qui nous attendait à la sortie avec sa collection de cartes de visite qu'il a dû bien vite remballer face à notre détermination). Nous repartons donc, notre gros sac sur le dos direction la Garden House à proximité. Là, surprise, des petits bungalows en bois le long d'un petit chemin arboré. Très joli, Mr K a adoré. Moi je ruminais encore de ne pas avoir eu de chambre à la J&J mais force est de constater que c'était bien mignon, pas cher et avec la clim. On reparlera des GH plus tard.
Nous sommes restés 3 jours à Sukhothai. Nous avons adoré cette ville, l'ambiance, les gens, le parc historique... Une étape inoubliable. Nous avons d'abord visité New Sukhothai. Il faut savoir qu'à Sukhothai, la ville est "divisée" en 2 parties distantes de 15km. D'un côté New Sukhothai, ville active et récente, et Old Sukhothai, le parc historique. Ces 2 sites sont facilement accessibles en sorng-taa-ou (transport collectif rustique). Hasard du calendrier, une fête bouddhiste avait lieu au Wat Ratchathani tout proche pendant notre séjour et nous avons pu assister à des fêtes locales étonnantes, mélange de kermesse et de fêtes foraines dans l'enceinte même du temple, mais aussi profiter des prières matinales (très matinales, aux alentours de 6h du matin) amplifiées par hauts parleurs dans toute la ville. Au moins nous n'avons pas eu de mal à nous réveiller!
Comme dans toutes les villes que nous avons traversés, nous avons été nous balader au marché. Nous avons adoré ces lieux très différents de nos marchés occidentaux où il arrive aux marchands de dormir devant leurs ventilateurs, où le combat avec les mouches est permanent, où le poisson cotoie la viande crue et les légumes frais dans des effluves fortes et inhabituelles. Mes narines s'en souviennent encore!
Le lendemain matin très tôt, levés à 5h du mat, nous partons vers ce qui va être la claque du voyage, comme je l'annonçais plus haut: le parc historique de Sukhothai. Les ruines de Sukhothai sont inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco. Avec ses 21 monuments historiques et ses 4 étangs dans l'enceinte des murs fortifiés, et ses 70 sites à l'extérieurs, sur 5 km de rayon, le parc historique compte de nombreuses merveilles. Nous avons loué des vélos à l'entrée du parc et nous étions les premiers à profiter d'un parc historique désert. Le bonheur!
Le royaume de Sukhothai connut son apogée entre le milieu du XIIIe et le XIVe siècle. La période de Sukhothai est considérée comme l'âge d'or de la civilisation thaïlandaise et cette ville comme la 1ère capitale du Siam. Ses oeuvres religieuses et architecturales font d'ailleurs référence en matière de classicisme thaïlandais. La meuang gow (vieille ville) de Sukhothai abrite sur 45m² les vestiges du royaume, l'un des sites anciens les plus visités de Thaïlande. Cette zone fut le site d'un empire khmer jusqu'en 1238 où les 2 souverains thaïs décidèrent alors de s'allier et de former le nouveau royaume de Thaïlande. C'est à ce moment là du voyage que nous nous sommes faits la promesse d'aller prochainement au Cambodge afin de prolonger le coup de foudre.
Autant vous dire donc qu'on en prend plein la tronche! Comme vous vous en doutez, nous avons des centaines de photos de Sukhothai (sans compter mes photos en argentique), beaucoup de vidéos aussi. Voici un petit aperçu de ce site incontournable:
cliquez pour voir en grand
Nous avons continué notre visite par l'extérieur des enceintes, en empruntant les routes traversants la campagne, afin de visiter les vestiges, certes moins bien conservés mais tout aussi magiques, situés à quelques kilomètres. Notre coup de coeur va pour le Wat Saphan Hin à 4km de la vieille ville, au sommet d'une colline s'élevant à 200m. On y accède par un escalier en pierre de schiste aux marches plus qu'irrégulières. Le Wat Saphan Hin se mérite! Par plus de 40° et avec 85% d'humidité dans l'air, ça relève du parcours initiatique des films d'arts martiaux! On en a chié mais on l'a fait et c'était beau!
Nous sommes restés 1 jour de plus à Sukhothai afin de visiter le parc historique de Sri Satchanalai-Chaliang. Encore un excellent moment sous une chaleur de plomb. Ce fut la journée la plus chaude de notre périple. Mais ça c'est une autre histoire...
Manque de sens pratique gouvernemental
Dessin de Rodho tiré du site Strip Journal
Un enterrement, une naissance
C'est avec beaucoup d'émotion et une peine immense que je me dois de vous annoncer que je me sépare de ma R25 Turbo D. Oui je sais, beaucoup d'entre vous se disent: "Quel proprio injuste, sans coeur... elle lui a tellement rendu service... il est allé même jusqu'en Thaïlande avec -euh... là..., je m'inscris en faux...-". C'est vrai qu'elle en aura fait des kilomètres la tuture entre festivals, boulot, visites chez belle-maman dans le Périgord, ramener les potes éméchés, aller chercher Nelfe à la gare quand on habitait pas encore ensemble... Snif! Va falloir faire le deuil comme le disait si justement mon garagiste. 330.000km au compteur, elle aura bien vécu. Peut-être trouvera-t-elle un nouveau proprio sur le boncoin, sait-on jamais?
Place aux jeunes donc, avec ma nouvelle voiture: une mégane 2 break estate série "extrême". Elle est toute belle, toute pimpante, elle a deux ans et franchement elle est top. Du peps, un plaisir de conduite immédiat, maniable et agréable à regarder... Une voiture qu'elle est bien pour la conduire!
"Les piliers de la terre" de Ken Follett
L'histoire: Dans l'Angleterre du XIIème siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.
La critique de Mr K: Quel bon moment j'ai passé en lisant cet ouvrage! Bon, en même temps je ne prenais pas trop de risque: ça se passe au moyen-âge et les avis sur la blogosphère sont en général élogieux. C'est aussi mon premier bouquin depuis notre retour de Thaïlande. Un gros pavé pour préparer la rentrée! Difficile en tout cas de lâcher ce livre tant j'ai été pris dans cette histoire tourbillonnante, d'une densité conséquente et dans l'écriture leste et agréable de Follett. À noter que c'est ma première lecture de cet auteur.
L'histoire tout d'abord. En entrant dans Les pilliers de la terre vous faites le tour des différentes classes de la société médiévale à travers les destins croisés de nombreux personnages. Le Tiers État, représenté ici par Tom le batisseur et sa famille, reflet d'une réalité extrêmement difficile pour tous les travailleurs manuels de l'époque. Le Clergé avec le père Philip confié à Dieu suite au meurtre brutal de ses parents. Enfin, Aliéna et son frère dépossédés de leur comté, ayant juré à leur père moribond de tout faire pour récupérer le bien de leur famille, sont les représentants de la noblesse. Toute autour de ce triptyque, gravite un nombre impressionnant de personnages secondaires tous plus fouillés les uns que les autres, entre rencontres fortuites, rivalités diverses et haines passionnelles. Mention spéciale à William Hamleigh qui décroche la médaille de meilleur méchant de l'année littéraire de Mr K (bon, il reste encore 4 mois!): perfide, possédé, violent, sanglant, rustre, couard... tout pour plaire quoi!
Impossible en quelques lignes de résumer cette oeuvre monumentale. On passe de page en page de scènes intimistes à des discussions de la plus haute importance, de l'échelle locale à des considérations qui auront un impact européen. On cotoie à la fois les gueux et les puissants. Là où Follett est très très fort, c'est qu'on se rend compte que tout ce petit monde se débat pour survivre et résister aux affres du temps, les trahisons, les désirs contrariés quelque soit sa condition sociale. Rajoutez à cela la rudesse des conditions de vie et les lois de l'époque (codes religieux, codes royaux, codes seigneuriaux) et vous plongez avec délice (et parfois dégoût) en plein moyen-âge. Pas un moyen-âge de pacotille ou fantasmé, Le moyen-âge tel qu'il a du se dérouler et que des historiens comme Duby et Le Goff ont étudié toute leur vie. Pour cela, Follett est vraiment à féliciter!
1050 pages! Énorme... et pourtant, ça se lit tranquillement, sans aucun ennui qui pointe le bout de son nez et c'est avec surprise que parfois on relève les yeux et qu'on se rend compte qu'on a passé 2 heures dessus sans s'en rendre compte. Très bien écrit, sans lourdeur, Follett est un maître pour ce qui est de dérouler son intrigue et ménager le suspens. Les rebondissements sont nombreux et les coups de sang (coups de coeur aussi) du lecteur sont nombreux. J'aurais bien réglé son compte à quelques personnages du livre. Vraiment, je n'ai pas pu me détacher de ces différents destins et c'est un peu groggy (mais satisfait) que j'ai tourné la dernière page du livre. Une grande et bonne lecture comme il y en a peu dans le domaine de la littérature historique.
La critique Nelfesque (edit du 07/03/12): Bien qu'ayant vu Mr K adorer sa lecture durant l'été 2010 et ayant entendu beaucoup d'éloges sur ce présent roman, j'ai mis du temps à décider de lire "Les Piliers de la Terre". A cela, il y a plusieurs raisons. La première, et non des moindres, est que le Moyen-Age et moi ça fait 2! Je ne suis pas une fana de cette époque de l'Histoire que j'apparente d'emblée à la crasse et à la saleté. J'aime visiter des sites et des bâtiments moyen-âgeux mais je ne vais pas spontanément me documenter et lire des romans dessus. Rajoutez à cela que cette oeuvre-ci fait plus de 1000 pages et vous comprendrez mon hésitation.
Oui mais voilà, à force d'entendre que "Les Piliers de la Terre, il FAUT le lire" et autres "ralala c'est génial, tu ne dois pas passer à côté", j'ai craqué. Et j'ai bien fait!
Dès les premières pages, Ken Follett réalise un véritable kidnapping! Lever les yeux pour faire autre chose que poursuivre sa lecture? Impossible! Manger? Dormir? Sortir? N'y songeons même plus. J'exagère à peine... Cette oeuvre est une vraie addiction. On suit avec passion le destin de plusieurs personnages auxquels on s'attache très rapidement. Tom le batisseur bien entendu mais aussi le père Philip, Aliéna, héritière dépossédée de ses biens, Jack, le "beau-fils" de Tom... sont autant de personnages que l'on a plaisir à suivre d'année en année. "Les Piliers de la Terre" est une véritable saga avec ses espoirs, ses désillusions, ses obstacles à surmonter, ses gentils et ses méchants. Les méchants, parlons en! Alfred et William sont les pires crevures qu'il m'ait été donné de lire. On se plait à les détester, à vouloir les voir se matérialiser pour leur faire leur fête! Au Moyen-Age, on ne faisait pas dans la dentelle et certains encore moins que d'autres...
Les plus de 1000 pages défilent sans que l'on s'en rende compte. Aucun temps mort, aucun moment de répit pour le lecteur qui peut passer du bonheur à la désillusion en quelques pages. Ces états ne sont pas dus à l'écriture de Ken Follett qui a écrit ici une véritable pépite toujours juste et bien narrée, mais à ce qu'il fait subir à ses personnages. Tant de malheur dans la vie de certains (je pense notamment à Aliéna) pousserait au suicide bon nombre de nos contemporains.
Au final, j'ai été surprise par ce roman. Agréablement surprise. Très agréablement surprise même! "Les Piliers de la Terre", c'est du petit lait pour le lecteur qui est presque déçu de tourner la dernière page et voir arriver le mot "fin". Chapeau Ken Follett!
Ce roman entre aussi dans le cadre du "Défi des 1000" auquel Nelfe participe.
Même les pintades s'y mettent....
Retour en force des Lundis au soleil avec aujourd'hui une exclusivité française, jamais vu ailleurs dans le monde et d'ailleurs heureusement... La première pintade a sortir un single!
Émilie ou l'art de se maquiller à la truelle (a-t-elle un maçon dans sa famille?), Émilie à la chanson engagée qui dénonce les contradictions de chacun (faut écouter les paroles!), Émilie danseuse étoile aux pas de danses qui semblent lui avoir été inspirés directement par le dieu de la choré sieur Ouali himself et je pourrais encore disserter sur son cas des heures entières tant les propos élogieux à son encontre me viennent naturellement...
Bon OK, Mr K pète un cable mais j'ai une excuse. Ca fait 4 heures non stop que je bosse sur mes cours de CAP pour la rentrée et il fallait que je me défoule et que je fasse un break. Le grand écart est certes important mais ô combien jouissif. Franchement avec ce clip, on est pas loin de la palme académique de la connerie! Dans les temps qui courent, qui sait, peut-être cette dinde recevra la légion d'honneur...
"Les Racines du mal" de Dantec
L'histoire : "Andreas Schaltzmann s'est mis à tuer parce que son estomac pourrissait.
Le phénomène n'était pas isolé, tant s'en faut. Cela faisait longtemps que les ondes cosmiques émises par les Aliens faisaient changer ses organes de place, depuis que les nazis et les habitants de Vega s'étaient installés dans ses quartiers."
Andreas est un tueur et il le sait, mais quand on cherche à lui coller sur le dos des crimes qu'il n'a pas commis, du fond de sa clinique, il hurle.
La critique Nelfesque : Mr K m'a longtemps parlé de ce livre. "Il faut que tu le lises ! Il faut ABSOLUMENT que tu le lises !". C'est à peu près ce à quoi j'avais le droit régulièrement. Et puis, quand nous avons décidé de nous conseiller mutuellement des livres à emporter pour notre voyage en Thaïlande, Mr K a trouvé le moment rêvé pour me remettre sous le nez "Les Racines du mal" de Dantec.
L'histoire est effroyable. Je suis friande de bouquins glauques et pour le coup, j'ai été servi.
"Les Racines du mal" commence dans la tête de Schaltzmann, tueur psychotique, persuadé que le monde est contre lui, peuplé d'Aliens nazis. Il a des rites à suivre qui lui assurent sa tranquilité. Il vit seul, est sale et est persuadé qu'un Christ en flamme lui envoie des messages. Jusque là, il fait peur, mais ce n'est rien comparé à la suite... Il se met donc à tuer, des animaux et des hommes, pour se libérer du mal qui le ronge. De carcasses de chats, il fait des smoothies (ça tombe bien, c'est à la mode) qu'il stocke dans des bouteilles de Coca qu'il garde au frais au frigo. Voilà, vous avez le début du roman. Un bon roman, bien glauque, pour qui aime le genre.
Mais ce roman ne se résume pas à une suite de meurtres gratuits et sanguinolents. Brutalement, avec l'arrestation de Schaltzmann (je ne trahis rien c'est au début de l'oeuvre), on bascule dans le monde de la science, des sciences humaines et de la science fiction. Un groupe de travail se constitue afin de percer le mystère Schaltzmann et enquêter jusqu'à son procès. La suite, je ne la dévoile pas car je gacherai le plaisir des futurs lecteurs.
Tout le long du roman, on suit l'évolution de l'enquête d'Arthur Darquandier, alias Dark, cognicien et spécialiste en informatique qui a pour mission d'acquérir et de représenter de façon formelle des connaissances et des modes de raisonnement en vue de leur simulation à l'aide d'ordinateur. En d'autres termes, Dark est un petit génie supra intelligent qui, à l'aide d'une neuromatrice (une intelligence artificielle), reproduit de façon informatique le raisonnement humain, et ici le raisonnement de tueur en série, afin d'en démeller le fonctionnement et d'anticiper ses raisonnements.
Car bien sûr, l'histoire ne va pas s'arrêter à celle de Schaltzmann... Au fil des pages nous tombons de plus en plus dans l'horreur. Dark et sa neuromatrice mettent le nez dans un filon diabolique. Jusqu'où un être humain peut-il aller dans la perversion et la folie ? Au nom de quoi ? Et que risque Dark à se prêter à ce jeu ?
Mieux vaut être averti avant de commencer à lire ce roman, c'est très violent. Mais putain que c'est bon !
Urgence Speedou
Le petit mignon (à savoir le chat de notre voisin) nous a fait une belle peur aujourd'hui. Son papa étant parti en vadrouille avec sa douce, il nous l'a laissé à garder pour quelques jours. Cet aprem, le p'tit diablotin n'a rien trouvé de mieux que d'aller jouer avec les frelons (on a repéré un nid de ces sales bestioles, il y a peu, pas loin de la casba). Speed est arrivé à la maison avec l'oeil gauche tout gonflé et l'arcade toute rouge à force de se gratter. De plus, il était étrangement calme pour un chat de deux ans coutumier des taquineries et autres calineries. Ca a beau ne pas être le notre, on s'y attache à ces petites bêtes et on a commencé à flipper avec Nelfe! Du coup, on appelle en speed (sic!) le véto de garde, RDV est pris pour 20h. Entre temps cependant, le chat a dégonflé (du moins son oeil), est allé s'empiffrer de croquettes et a même cherché des noises à Tesfa. Tout est rentré dans l'ordre et quoiqu'encore un peu KO, l'asticot semble prêt pour de nouvelles aventures... il court déjà après les mouches, 2 heures seulement après son "accident"! Les chats sont vraiment des branleurs!
Thaïlande - Lampang
Après notre début de séjour à Chiang Mai, nous arrivons après quelques heures de car local à la station de bus de Lampang, deuxième étape de notre périple thaïlandais. Petite ville provinciale du nord, située à une centaine de kilomètres de notre lieu de départ, en arrivant, nous nous sommes vite rendus compte que nous allions être davantage immergés dans la réalité du pays, loin des clichés et surtout, des touristes.
Sitôt le pied à terre, nous prenons un tuk-tuk direction l'hotel que Nelfe avait repéré pour nos deux nuits à passer sur place: le "Kim Hotel". Nous n'en garderons pas un bon souvenir et c'est un lieu d'hébergement que je déconseille fortement! Certes c'est pas cher du tout (environ 200 baths soit 5 euros la nuit) mais c'est délabré au possible (chiottes, éviers et douches qui fuient, finalement on l'a eu notre piscine à Lampang!), sale, et on a eu droit à un boucan d'enfer toute la nuit entre braillards éméchés et indélicats ayant la main leste sur le klaxon à 3 heures du mat'. Qu'en est-il de la ville en elle-même?
Elle est divisée en deux, en fait de part et d'autre de la rivière Mae Wang. Le centre-ville se situe au sud. Nous y faisons une petite incursion mais la chaleur est telle que nous décidons de nous arrêter dans un p'tit restau sympa pour nous désaltérer (on était plus ou moins sponsorisés par Coca-cola sur ce coup là!) et manger un peu: et deux soupes, deux!
Une fois requinqués, nous repartons plus fort que jamais: direction la partie nord. Nous traversons un pont qui ferait pâlir d'angoisse un ingénieur des ponts et chaussées et arrivons dans la partie moins dense du maillage urbain. Les bâtiments sont cernés de verdure et l'on respire un peu mieux. Nous passons de quartiers déshérités (pour ne pas dire délabrés) à des zones comportant des résidences plus luxueuses.
Nous finissons par arriver au Wat Pongsanuk Taï qui est un des seuls exemple d'architecture lanna dans la région (en gros, le temple est en bois avec des ouvertures sur les côtés). Un bouddha couché, quelques "micro-temples" et des portes assez monumentales nous accueillent ainsi que le temple principal. Ce lieu est assez magique et nous y sommes restés une heure à admirer une fois de plus les couleurs et les formes si typiques des temples bouddhistes. On en a aussi profité pour se reposer tant la fatigue s'accumule plus vite sous ces latitudes.
Nous repartons ensuite vers l'est pour finir d'explorer la rive nord. Pour notre plus grande joie, les grands amateurs de marchés que nous sommes tombons justement sur un spécimen assez intéressant: couvert, bruyant à souhait (il faut voir la longue file de scooters garés devant l'entrée), coloré et odorant (pour le pire et le meilleur mais sans Jack Nicholson!). Nous avons parcouru les allées et testé quelques desserts locaux (sortes de gelées avec de la noix de coco rapée dessus: j'ai été converti, Nelfe un peu moins).
Puis nous avons repris la route, en chemin nous avons d'ailleurs vu la voiture de Nelfe version thaïlandaise (Opel Astra Tiffany): grand moment d'émotion (sic)! Nous avons ensuite retraversé la rivière pour nous replonger dans le centre-ville de Lampang, un peu moins caniculaire qu'en début d'aprem. Rien d'extraordinaire à en dire, si ce n'est qu'à un moment nous sommes rentrés dans un centre commercial pour acheter un parapluie (c'est passionnant je sais...) et surtout envoyer nos mails groupés. Ce fut l'occasion de nous confronter à des ordinateurs vérolés jusqu'au trognon et de voir surtout, des cabines à karaoké. Les thaïlandais sont friands de cette activité et dans tous les centres commerciaux que nous avons pu voir, il y a avait toujours ces cabines posées près des bornes d'arcades où des jeunes (mais aussi des moins jeunes) s'adonnent au chant sans limite. Ca vaut vraiment le coup d'oeil!
Le soir venu nous sommes allés dans un restau plein de promesses selon nos guides respectifs. Bien mal nous en a pris, certes le cadre de la maison en teck était charmant mais que dire du service... Une catastrophe, on a failli y passer la nuit. En anglais, avec des gestes, des dessins, rien n'y a fait, impossible de se faire comprendre! On est ressorti une heure et demi après en ayant mangé très moyennement (certains plats commandés ne sont jamais arrivés jusqu'à notre table) et avec le ventre qui grogne. En désespoir de cause, Nelfe a testé une soupe au poulet dans une échoppe dont le tenancier avait un je ne sais quoi d'Hannibal Lecter. Soupe dégueu, ambiance glauque et personnel pas cool du tout... Un grand moment de solitude quoi!
De manière générale, Lampang nous a déçu, notamment les gens qui nous ont semblé beaucoup moins ouverts et sympathiques qu'à Chiang Mai. Cruel démenti en tout cas à tous ceux qui disent que la Thaïlande est le pays du sourire à tout bout de champs. Et non, ils peuvent s'avérer désagréables par endroits (on en reparlera sans doute) et franchement, l'ambiance à Lampang était pas terrible.
Au départ, nous devions y rester deux jours et deux nuit avec notamment la visite du Wat Phra That Lampang Luang à la renommée internationale et situé à 18 km de là. Mais franchement, l'ambiance délétère, la chambre pourrie et la fatigue criante nous a fait changer d'avis. Nous avons donc décidé de partir vers Sukhothaï dès le lendemain.
Luc Skywalker habite dans les Yvelines!
Un Luc (et non pas Luke) Skywalker qui vit à Montesson (Yvelines) ? un Dark Vador qui habite dans le XIème arrondissement de Paris ? C’est en tout cas ce que nous apprend l’annuaire téléphonique. Les héros de Star Wars ont-ils préféré la région parisienne aux déserts brûlants de Tatouïne ou aux couloirs froids de l’Étoile Noire ?
Selon certains, il s’agirait de pièges posés par les Pages Blanches pour repérer les indélicats qui effectueraient des aspirations illégales de leur base de données.Selon d’autres, dans certains cas d’enregistrement du nom dans l’annuaire (deuxième nom pour un même numéro), aucun justificatif d’identité n’est demandé : des abonnés en auraient visiblement profité pour rendre hommage à leurs héros ! Dans le coin de bizarreries, on trouve également un autre Luke Skywalker dans le Loiret ou un James Bond au (00)7 rue d’Aix à Paris !
Bizarrerie tiré du site anecdotedujour