Léger oubli sur les retraites
Parfois au détour d'un interview, une phrase vous frappe: elle touche juste. Elle résume tout. Rappelons brièvement les faits. Après quatre mois, la partie de cache-cache sur les retraites se termine. Le gouvernement a hurlé à la catastrophe (faut réformer de toute urgence!), lâché des petites rumeurs aussitôt démenties (rien n'est décidé, voyons!), testé le degré de mobilisation des syndicats (même pas 1 millions de manifestants selon la police, sont nuls!), montré du doigt les fonctionnaires (salauds de privilégiés!). Et Sarkozy siffle aujourd'hui la fin de la récré. Maintenant, faudra travailler plus pour gagner autant, les gars, c'est pour votre bien, et le premier qui dit que j'ai promis le contraire pendant ma campagne est un menteur.
Interviewé par "La Voix du Nord" (29/5), Michel Delebarre, député-maire de Dunkerque, fait cette remarque: "On veut faire continuer à travailler les plus vieux alors que tant de jeunes ne demandent que cela! C'est tout simplement invraisemblable. Alors que le financement des retraites ne sera solide que s'il y a de l'emploi". Voilà, c'est tout. Et ça suffit.
Les sarkozystes ont juste oublié un détail: les 4 millions de chômeurs. Ceux qui pointent, désespèrent, tournent en rond. Les jeunes, surtout, dont le taux de chômage a récemment battu un record historique: 29%. Ils ne cotiseront pas pour les retraités de demain. A quoi sert de forcer les plus vieux à bosser si de plus en plus de jeunes se retrouvent au chômage et incapables de payer les retraites des futurs vieux? Nos dirigeants ne cessent de faire des projections à l'horizon 2050: mais, l'urgence, ce ne sont pas les retraités de 2050, ce sont les chômeurs d'aujourd'hui! Leur donner satisfaction serait trop simple, évidemment. Vous imaginez un gouvernement qui essaierait de donner du travail aux jeunes et du repos aux vieux? Qui ne prendrait pas la mondialisation pour une nouvelle fatalité devant laquelle il faudrait s'incliner, et dont il faudrait accepter les décisions les plus cruelles et les plus injustes. Qui ne resterait pas les bras ballants devant les délocalisations. Qui ne laisserait pas le tissu industriel s'effilocher. Qui ne continuerait pas à vider les campagnes de ses agriculteurs. Qui essaierait de réorienter cette économie productiviste devenue folle vers une économie plus humaine, sobre, sans faux besoins. Non, voyons: tout cela serait détestable. Permettre aux simples citoyens de redonner du sens à leur travail et à leur vie, ce serait très mauvais, puisqu'ils risqueraient de renoncer à TF1, aux yaourts Actimel, à l'iPad, bref à toutes ces merveilles dont on dit qu'elles font notre bonheur et surtout celui des gens qui nous les vendent, entre autres tous nos amis du Fouquet's.
Laisser le chômage massif s'installer, et donc dézinguer les retraites par répartition tout en prétendant les sauver, voilà qui est nettement plus fortiche...
Jean-Luc Porquet, rubrique Plouf! du Canard enchaîné n°4677, dessin de Bar tiré de son blog.
"Les robots" Isaac Asimov
Susan Calvin est robopsychologue. Née en 1982, elle a aujourd'hui 75 ans. Et c'est à elle que l'on fait appel lorsque des robots sont victimes de pannes ou de comportements anormaux.
Car depuis la vente d'un des leurs comme bonne d'enfant à la famille Weston, les androïdes sont devenus progressivement indispensables à l'homme, en étant toujours plus sophistiqués, plus puissants mais aussi, parfois, plus dangereux.
Heureusement les humains sont bien protégés par la Première Loi, qui rend les robots inoffensifs. Mais qu'adviendrait-il si son interprétation était biaisée? Et si des machines s'imposaient à des postes clés de notre société? Et si les robots venaient à diriger le monde?...
La critique de Mr K:
Asimov fait allusion à Mary Shelley et ce livre a clairement été écrit en réaction à Frankenstein (voir la préface fort intéressante de l'auteur). Contrairement à la créature de Frankenstein, les robots d'Asimov sont infaillibles en ce sens qu'ils ne peuvent pas se rebeller contre leur créateur. C'est donc en réaction à tous ces récits qui veulent mettre en garde l'humanité contre les créations qui se retournent contre elle qu'Asimov a imaginé des robots obéissants, logiques et raisonnables, des machines programmées pour obéir à trois lois, sans aucun libre-arbitre ni sentiment. Quand on ne comprend pas leur attitude, il suffit de penser comme eux et c'est le rôle de Susan Calvin de décrypter ce qui peut apparaître comme des étrangetés de comportement. Les robots apportent toujours une réponse logique à une situation, ne sont jamais irrationnels. Ensuite, le problème provient des hommes qui ne posent pas les bonnes questions, donnent des ordres contradictoires ou voudraient bien que le robot puisse déroger aux lois car suivre la logique n'est pas toujours la meilleur façon d'agir.
Érigé au rang de classique parmi les classiques de la Science-Fiction, j'ai été quelque peu déçu par cette lecture. Le thème est intéressant et les histoires bien ficelées. Malheureusement je n'ai pas apprécié le style que j'ai trouvé vieillissant et ennuyeux. J'ai eu du mal à accrocher et j'ai dû parfois me faire violence pour poursuivre. Décidément, malgré toute sa renommée et son talent (auquel je reste insensible) Asimov se trouve un cran en dessous à mes yeux que K. Dick, Silverberg ou encore Sturgeon. Autant les auteurs que je viens de citer réussissent à me transporter, à me faire partager les émois de leurs personnages; autant Asimov me laisse de glace et ne parvient pas à me faire adhérer. C'est comme Clapton et Hendrix en musique, j'adore le rock et pourtant ces deux artistes m'ont toujours emmerdé malgré le fait indéniable qu'ils soient des génies dans leur domaine. Voilà, je vais repasser à Connelly histoire de me remettre de cette déception...
Nuteller tue!
Que vois-je aujourd'hui en regardant les infos sur le net? Le Nutella fait grossir!!!??? Noooon s'pa'vrai! Moi qui jusque là pensais que c'était plein de bonnes vitamines, comme ils disent dans la pub! "Le petit déjeuner équilibré: 1 jus de fruit, du lait et 2 tartines de Nutella". Haaan! En fait manger le Nutella à la cuillère c'est pas comme manger 5 fruits et légumes par jour!? Oh je suis trop bête, c'est de là alors qu'elles viennent mes grosses fesses!
Parce que c'est pas une blague, aujourd'hui, le 28 juin 2010 (alors que le Nutella existe depuis les années 60), on nous bombarde le net de l'info qui va révolutionner la face du monde: le Nutella c'est sucré et gras! Wahou, THE revelation! Composé de plus de 60 % de sucre et d'huile de palme, le Nutella ne serait pas conforme au "profil nutritionnel" défini à Bruxelles et le fabricant, l'italien Ferrero, risque de devoir annoncer sur ses étiquettes que son produit est dangereux pour la santé: "Attention danger, favorise l'obésité"
Hey les gars de Bruxelle, je vous préviens, touchez pas à mon Nutella! J'en ai besoin pour mes crêpes!
A quand une étiquette au dessus de l'écran plat du salon indiquant que la TV rend con!?
Rooo, oui je sais elle est facile... Mais c'est pas moi qui le dis, c'est la TV!
"L'idiot du village" de Patrick Rambaud
L'histoire: Un jour, en parcourant le quotidien qu'il vient d'acheter, notre héros tombe avec surprise sur des informations de 1953. Il croit à une plaisanterie ou à un numéro spécial, mais non, car d'autres hallucinations vont le replonger définitivement dans les années 1950.
Ainsi largué dans le Paris de son enfance, il se sent étranger, puis il se résout à accepter ce sort improbable. Il devient plongeur dans un restaurant des Halles, et il va vite savourer sa supériorité : il connaît l'avenir...
La critique Nelfesque: Chouette petit bouquin que cet "Idiot du village" qui nous fait voyager à l'époque de nos grands-parents. Par on ne sait quel "miracle", le personnage principal se retrouve catapulté dans les années 50. Bonne excuse pour l'auteur, Patrick Rambaud, qui par ce phénomène fantastique, nous relate les fait marquants de cette période si proche de la Seconde Guerre Mondiale et en plein dans la Guerre d'Indochine.
En 125 pages, le lecteur s'imprègne de l'atmosphère 50's, une époque où trouver du travail était beaucoup plus facile qu'aujourd'hui et où les gens se méfiaient bien moins de leurs voisins. Ainsi en quelques minutes seulement le héros de l'histoire rencontre Jambe-de-laine, vétéran d'Indochine, et trouve un travail dans un restaurant parisien. Là, gravitent des personnages de milieux sociaux divers et variés: chef de rang, serveuse, patron, clients des hautes sphères... Peu à peu, grâce à sa connaissance du "futur", il va épater son monde et gravir les échelons de la société.
Mais que faut-il qu'il fasse pour revenir à son époque "actuelle"? Doit-il changer un évènement de l'Histoire? Un évènement de son histoire? Le synopsis m'a beaucoup fait penser à "Quartier lointain" de Jirô Taniguchi, que j'ai lu il y a quelques mois. Dans ce dernier nous étions au Japon, ici nous sommes à Paris. L'histoire n'est donc pas originale, rien de neuf sous les étoiles, mais de par l'écriture de l'auteur et les petites anecdotes d'antan parsemées au fil des pages, ce roman vaut la peine d'être lu. Il ne faut pas le prendre pour une oeuvre de science fiction mais plus comme une chronique du Paris des années 50.
Quant à la fin, elle n'apporte pas de réponse mais continue de nous plonger dans les abîmes du temps. Une lecture courte et apaisante que je conseille.
"Harry Potter et les Reliques de la Mort" de J.K. Rowling
L'histoire: Cette année, Harry a dix-sept ans et ne retourne pas à Poudlard. Avec Ron et Hermione, il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Mais le Seigneur des Ténèbres règne en maître. Traqués, les trois fidèles amis sont contraints et la clandestinité. D'épreuves en révélations, le courage les choix et les sacrifices de Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal.
La critique Nelfesque: Bouhouhouhouhou c'est finiiiiiii...
Rien qu'avec cette phrase, vous avez un aperçu de l'état d'esprit dans lequel je me trouve: DEGOUTEE que cette saga prenne fin! Pour une nana qui ne voulait pas entendre parler d'Harry Potter à la base, ça craint... Et bien oui, il faut se rendre à l'évidence: Harry Potter, ça tue!
Que dire de ce tome "Harry Potter et les Reliques de la Mort"? Est-il décevant? Aime-je plus Rogue après cette lecture? Et Harry toujours aussi pénible? Attendez j'y viens!
La révélation finale sur la véritable personnalité de Rogue ne m'a pas scotchée mais ce n'est pas pour autant que j'ai été déçue par la fin. Bon, ok, j'ai peut être été un peu dure avec Rogue que j'ai détesté pendant 6 tomes 3/4... Je comprends mieux pourquoi les membres du "(Re) reading Harry Potter", et plus particulièrement ceux de la Team Severus, se sont mangés les ongles (voir les doigts) après mes précédents billets. D'ailleurs aujourd'hui, ils n'ont plus de mains! Si, si c'est vrai! J'en ai un à la maison, en la personne de Mr K!
J'ai beaucoup aimé dans ce tome les révélations sur Dumbledore. On connaissait jusqu'à aujourd'hui son côté gentil et protecteur, ici, on touche du doigt ses ambitions de jeunesse, ses envies de pouvoir... Comme tout être humain, et tout sorcier, il n'est pas tout blanc ou tout noir. Cette faculté à donner du relief aux personnages et de la complexité à leurs personnalités est un des points pour lesquels j'ai beaucoup aimé cette série de livres. Loin d'être manichéens, les personnages sont humains et proches de nous.
Ce tome est différent des précédents car il ne se passe pas à Poudlard. Cette rupture donne un nouvel attrait au roman et de nouveaux horizons s'ouvrent au lecteur. Nous continuons à avoir des nouvelles de l'école par le biais de la radio (super trouvaille magique qui nous donne plusieurs points de vue en même temps). Même si ce tome est très centré sur Harry, Ron et Hermione, nous continuons à suivre les autres personnages.
Et niveau personnages, pour ce tome final, c'est l'hécatombe! Il ne fait pas bon s'être trop attaché à certains d'entre eux sous peine de grosse envie de suicide à la lecture... Paix à l'âme, entre autres, de mon totem de team... Hedwige, t'étais une chouette chouette (je suis en forme)! Il m'arrivait souvent à la fin d'un chapitre de me dire: "Oh non c'est pas possible!!! Untel est mort!!!" Et oui, J.K. Rowling n'a pas fait dans la dentelle et tant mieux! Ce tome est crédible!
Et voilà, l'aventure Harry Potter s'arrête ici pour moi. Merci à Cachou et Mr K de m'avoir un peu forcé la main. Aujourd'hui, je suis une tête de mûle repentie!
Hedwige forever!
"Harry Potter à l'école des sorciers"
"Harry Potter et la chambre des secrets"
"Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban"
"Harry Potter et la Coupe de Feu"
"Harry Potter et l'Ordre du Phénix"
"Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé"
"Wonderland avenue" de Michael Connely
L'histoire:
L'inspecteur Harry Bosch surveille l'enlèvement des deux premiers cadavres de l'année lorsqu'on l'informe qu'un humérus d'enfant vient d'être retrouvé sur les hauteurs de Hollywood. Qui plus est, l'ossement porte des traces laissant entendre qu'il y aurait eu mauvais traitements répétés. Horrifié par la nouvelle - il n'y a rien de plus éprouvant que d'enquêter sur la mort d'un enfant -, Harry Bosch se rend sur les lieux et s'aperçoit que l'enfant semble avoir été tout à la fois victime d'un assassinat prémédité et, contradiction majeure, enterré à la va-vite. Et pour corser la difficulté, l'affaire remonterait à une vingtaine d'années.
La tâche qui l'attend pourrait devenir désespérante au possible, si Harry Bosch ne faisait pas alors la rencontre d'une jeune recrue éperdue d'admiration pour lui...
La critique de Mr K:
Et un Connelly de plus! Retour de Harry qui cette fois ci enquête sur un sordide crime: celui d'un enfant. Une fois de plus, nous voila replongés dans les sombres ruelles et artères de la cité des anges. On retrouve une fois de plus tout le talent de Connelly pour décrire cette ville décidément hors du commun, bouillonnante d'activité et cachant les plus terribles secrets.
On accompagne ce cher Harry, inspecteur de la police judiciaire qui de nouveau est confronté au mensonge, aux fausses pistes et à la hiérarchie tatillonne et "entravante" pour le bon déroulement de l'enquête. Il y a aussi un Harry plus solaire rencontrant une jeune femme bien attirante et attirée par lui... Cela donne de bons chapitres entre romantisme rétro et échanges vifs et charmeurs. Beau personnage que cette "bleue" qui tente de faire son trou dans la profession.
Durant toute cette lecture (qui fut rapide vous vous en doutez!), on navigue constamment à vue, sans certitude aucune sur la suite des événements. On va de surprise en surprise avec une certaine fascination face aux drames et contours d'enquête qui s'enchassent les uns aux autres. Il faut une fois de plus attendre les dix dernières pages pour comprendre l'ensemble des tenants et des aboutissants. Un grand Connelly? Un Connelly tout court! Rendons grâce une fois encore au génie et au talent de cet écrivain qui livre après livre continue de créer et de surprendre! Encore!
"Période glaciaire" de Nicolas de Crécy
L'histoire: Dans un futur très lointain et totalement indéterminé, notre continent a été enseveli sous les glaces. Cet axiome posé, une expédition scientifique s'aventure dans ces contrées gelées, avec l'espoir de retrouver des traces de cette mythique civilisation disparue.
L'équipe est composée de chercheurs mais aussi de chiens-cochons au remarquable flair "historiologique". Bien sûr, il va de soi que ceux-ci parlent comme vous et moi, portent des lunettes et savent skier.
Un jour, émergeant des étendues glacées, tel un grand iceberg à la dérive, un immense bâtiment richement décoré s'offre à la curiosité des membres de l'expédition. Ils pénètrent dans cet étrange lieu et découvrent alors l'impensable : les richesses incroyables de la civilisation préglaciaire. Ils viennent sans s'en douter de pénétrer dans le Louvre, dont les collections sont miraculeusement intactes. Chaque scientifique tente alors de donner un sens aux oeuvres afin d'expliquer la civilisation disparue dont ils ne connaissent rien. Ils élaborent aussitôt les plus folles extrapolations.
Au moins, savent-ils le nom du continent disparu : l'Euro.
La découverte d'une pièce de monnaie frappée à ce nom, ne laisse aucun doute.
La critique Nelfesque: Superbe couverture que cette "Période glaciaire" de Nicolas de Crécy. C'est en me basant uniquement sur cette illustration que j'ai décidé de lire cette BD. Pari risqué me diriez-vous et vous auriez bien raison.
Les dessins sont très beaux, les couleurs chaudes des vêtements des explorateurs et de l'intérieur du Louvre (que vous aurez reconnu sur la couverture) tranchent avec les tons froids de l'immense désert de neige qu'est devenu la surface de la Terre. De nombreuses oeuvres d'Art sont présentes dans cette BD et une liste complète de celles-ci avec la correspondance des planches est présente à la fin de l'oeuvre. Très pratique si on veut pousser plus loin les recherches.
Mais tout cela mis à part... Au secours! Mieux vaut ne pas y aller par 4 chemins, j'ai trouvé le ton de cette bande dessinée très pompeux. Au final, ça brasse beaucoup d'air pour pas grand chose... Pire que tout, l'ennui guette le lecteur et je ne retiendrai ni l'"intrigue", ni les "à côté" de l'histoire (notamment avec la déclaration d'amour de Hulk pour le personnage féminin principal), ni la fin qui est bien creuse... En même temps j'aurai dû m'en douter dès la page 5 avec l'exhibition par un des explorateurs d'une étoffe OM avec cette réplique: "Ce "O" imbriqué dans ce "M", ça me fascine... "Droit au but", c'est un beau mystère."
Voilà donc ce qu'il resterait de notre histoire si une telle catastrophe devait survenir... Le foot...
Sans commentaire.
Who you gonna call?
De retour d'un week-end prolongé dans le Périgord pour fêter les 50 ans de ma môman, 6h de route ça tue, nous allons faire simple pour les "lundis au soleil" de cette semaine.
Durant notre week-end, nous sommes tombés sur une émission spéciale sur la TNT dédiée aux clips de musique de films. Arrive le numéro 6 de ce compte à rebours passionnant (si si!): Ghostbusters. Déjà qu'à la maison nous vouons un culte à Bill Murray, entendre ce titre nous a mis dans une transe dansante où nous montions sur les tables (non là j'en fais peut être un peu trop...).
Toujours est-il que j'avais oublié ce clip... Ah y a pas à dire, niveau effets spéciaux, à l'époque, ça dépotait grave! Mais il n'y a pas que ça! Admirez la qualité de jeu des comédiens figurants dans ce clip. Ils jouent la peur à merveille en criant "Ghostbusters" ! Ils auraient pris des cours avec Oscar Sisto que ça ne m'étonnerait pas (ndrl Oscar Sisto était le professeur de théâtre de la Star Academy). Regardez bien la figurante à 2:23... Un indice: d'habitude elle court dans les champs avec un petit chien...
Pour le reste, c'est un plaisir de revoir quelques extraits des films qui ont bercés notre jeunesse.