"Kick-ass" de Matthew Vaughn ou "Kick-balls"?
L'histoire: Dave Lizewski est un adolescent gavé de comics qui ne vit que pour ce monde de super-héros et d'incroyables aventures. Décidé à vivre son obsession jusque dans la réalité, il se choisit un nom – Kick-Ass – se fabrique lui-même un costume, et se lance dans une bataille effrénée contre le crime. Dans son délire, il n'a qu'un seul problème : Kick-Ass n'a pas le moindre superpouvoir...
La critique Nelfesque: Cachou, je te hais! Cachou, tu me dois 10€! "Pas de pouvoirs? Pas de problème!" nous dit l'affiche. Je rajouterai que "Pas de film!" n'aurait pas changé la face du monde...
Je n'aime pas les super-héros... Je vais voir un film qui se vend comme étant une grosse caricature de super-héros à base de geek sans pouvoir et je me retrouve devant un film AVEC des super-héros BORDEL!!! Bon ok ce ne sont pas "vraiment" des super-héros... Ce sont juste un père et une fille méga entraînés qui marchent sur les murs à la Matrix, qui se servent de flingues comme je manie l'aspirateur (non je ne suis pas pleine de TOC mais vous voyez l'idée quoi...) et avec une histoire familiale douloureuse et source de haine (le point de départ de tout super-héros qui se respectent!). Ce ne sont donc pas des super-héros mais c'est tout comme!
Alors OK, la première prise de contact avec Hit-Girl et Big-Daddy est très drôle. Voir un père tirer sur sa fille et les voir s'éclater comme si ils jouaient à cache-cache est bien décalé et s'annonçait prometteur. Idem avec la présentation de l'ado boutonneux (sans boutons d'ailleurs! Remboursez!), geek et puceau, futur Kick-Ass, dont le seul pouvoir est d'être invisible pour les filles du collège, ainsi que son premier essayage de costume de super-héros taillé dans une tenue de plongée. Tout cela s'annonçait donc assez fun. J'aurai apprécié que certains détails sonnent moins American Pie (dont je ne suis pas fan) mais bon, à la limite, j'aurai pu faire abstraction.
Ce qui me dérange plus c'est que tout ressemble à une super production. Ca a le goût de la super production, l'odeur de la super production, les effets spéciaux de la super production, l'humour de la super production et la morale cucul de la super production. En gros, c'est un film d'ado... Je m'en serai bien passé!
La critique de Mr K: 1/6... Vous voyez la gamine avec un gun au dessus de ma critique? Vous voyez son air renfrogné? Bah c'est Mr K après une séance de merde au cinoche! Envie de tout casser, d'arracher son siège, dégouté d'avoir gâché son temps pour une bouse! A trop vouloir jouer sur deux tableaux, le réalisateur nous livre un des pire films qui soit! C'est censé être drôle, on rit jaune trois, quatre fois... C'est censé filer des sensations fortes, j'ai eu plus d'émotion en ouvrant ma Vache qui rit hier soir (c'est mon côté Raymond Calbuth). Bref, je me suis fait chier mais d'une force... Si Nelfe n'avait pas été à mes côtés, je me serais barré vite fait au bout d'une demi heure tant ce film m'a paru vain! Je me suis ennuyé, pire j'étais navré par moment... et pourtant dieu sait que j'aime la culture geek (hormi les mangas).
Faux rythme à deux euros, personnages ridicules à défaut d'être drôles et une intrigue cucul et attendue à souhait! Un comble pour une production soit disant décalée... Pour le coup, Scary Movie 1 remonte dans mon estime... c'est dire! Pourquoi 1/6 me direz-vous: le gore sympatoche à la Kill Bill et un morceau des Sparks "This town ain't big enought for the both of us" au milieu d'une BO indigente pour ados boutonneux. Franchement, j'avais pas envie d'y aller plus que ça, Nelfe d'un battement de cil m'a convaincue. On dit souvent que l'amour est aveugle mais là, pour le coup, la rupture était pas loin! Cachou tu as failli briser un couple! Bravo! Allez sans rancune... mais quand même un peu!