Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Capharnaüm Éclairé
30 juillet 2009

Les percus de Nostang

percussion_du_monde_afficheBon OK... on poste un peu en retard mais c'était juste le week-end avant notre départ pour le sud! Donc, on est allé faire un tour au festival Percussions du monde qui se tient tous les ans sur Nostang dans le 56. Nous n'avons participé qu'à la deuxième journée vu que la première était placée sous le signe du reggae et que le reggae et nous, ben... comment dire... ça passe pas des masses pour rester poli. Par contre, la programmation du samedi était assez alléchante avec notamment Tony Allen et Ba Cissoko.

C'est avec notre Yannoche national (toujours célibataire à propos mesdames) et Kat et Thrash (oui mon compagnon de route -aux cheveux longs et soyeux- sur les éditions du Hellfest 2007 et 2008) que nous nous présentons à l'entrée du festoche vers les 18h. Il n'y a pas foule et l'entrée se fait rapidement. Les mecs de la sécu sont pas de gros nerveux et nous sommes vites dans la place. Soulagement premier, y'a des bars et de quoi manger. Ok la musique c'est important mais faut pouvoir se substanter afin de mieux apprécier les concerts... Des toilettes sèches écolos (c'est la mode dans ce type de rassemblements) et une série de boutiques type commerce équitable et T-shirts pour Djembé man et tous ses amis (voir la chanson des Fatals Picards). L'ambiance est donc décontractée et propice à la relaxation la plus profonde, certaines fumées "odorifiantes" sont d'ailleurs là pour nous le rappeler.

La parade des géants: C'est ce que l'on a pu voir en premier en arrivant sur le site. il s'agit de marionnettes géantes à forme humanoïde dirigées par une ou plusieurs personnes qui se déhanchent au rythme de percus. Très sympa, la troupe faisait figure de "fil rouge" entre les différents concerts se déroulant sur la scène principale en alternance avec le collectif de samba Yolande Do Brasil (sympa une fois mais vite gonflant).

lumaLuma et So Do Samba: nous a emmené dans un voyage vers les racines africaines de la musique Brésilienne de Salvador de Bahia en hommage au premier Bloco-Afro, le légendaire Ilé Aiyé. Musique des descendants d'esclaves festive et exigente, les musiciens se sont révélés excellents, le concert tout sauf redondant (ce que je craignais au premier abord étant peu féru de samba brésilienne). On retrouve sept percussionnistes survoltés sur scène et la voix grave et sensuelle de Luma (originaire de Sao Paulo), une voix unique et pour ne rien gâcher plutôt agréable à regarder... C'est du moins ce que je pense vu le nombre de "mâles" qui semblaient hypnotisés pendant le set, les yeux écarquillés et la bave au coin des lèvres (j'éxagère peut-être un peu là...).

Chérif M'Baw: pas grand chose à retenir sauf qu'il déclarait sa flamme à Nostang à tout bout de champ: "I love you Nostang". Certes le concert est carré, les musiciens pas mauvais mais nous n'avons pas été "transportés" et c'est avec un certain soulagement que nous avons accueilli la fin du concert.

tonyallenTony Allen: Enfin, il est là! Je dois avouer que c'est l'attraction de la soirée pour moi et je l'attendais avec impatience (je vous la présenterai un jour si vous êtes sages). Je n'ai pas été déçu et j'ai effectué par la même occasion un petit voyage dans le temps à l'époque où mes chers parents mettaient du Fela Kuti dans le salon et où je faisais des concours de danse avec ma sister chérie.

Tony Allen fut l'alter ego et l'ami de Fela, l'un des deux éléments constitutifs de cette forme nucléaire baptisée afrobeat, cette formule alchimique propice à toutes les explosions. Sans Tony, pas si sûr que l'histoire prit le même sens, pas si sûr que l'afrobeat tint les mêmes cadences infernales, de celles qui vous montent des pieds à la tête. Selon Fela, Tony sonnait comme un seul homme, "comme quatre batteurs". Question de vibrations, d'énergies, d'intentions. Le concert est tout simplement magique, "100% prog" comme le dit si bien notre ami yannoche!

bassisokoBa Cissoko: Kimitan Cissoko dit Ba, leader du groupe familial Ba Cissoko est à l'origine d'une révolution dans l'art traditionnel africain : l'électrisation de la kora, petit instrument à cordes, représentatif du son de la tradition orale mandingue. Alliant tradition et modernité, cette idée de génie de ce guinéen issu d'une longue lignée de griots, lui a valu le titre honorifique de " JIMI HENDRIX africain " et lui a permis de parcourir les plus grandes scènes de festivals et lieux emblématiques de la world music à travers le monde.

C'est l'un des moments fort de cette journée, le préféré de Nelfe et Kat en tout cas! Forme charmeuse, musique hybride entre son années 70' et musique parfois tribale, le public ne se trompe pas et adhére totalement. Musique entraînante, aucunement caricaturale de l'Afrique, originale...

Horreur, malheur; la pluie s'invite, tout d'abord le crachin bien bretonnant... Même pas mal! Puis un véritable déluge s'abat sur le site! J'ai même cru voir passer une arche remplie d'animaux africains sur la route! Les concerts continuent mais le moral de notre petite troupe est attaqué et nous décidons de rentrer illico presto avant de nous liquéfier totalement et d'attraper un rhume ce qui est toujours dommage en plein été! Reste un festival fort bien organisé, chaleureux, à la programmation éclectique que je vous conseille d'aller découvrir dès l'année prochaine!

Publicité
Publicité
Commentaires
M
@slay: si je me souviens bien, t'était pas contre aller pisser toi non plus!!! ; )
Répondre
N
@slay: Et après une légende veut ns faire croire que ce st les nanas qui se déplacent en bande pr aller pisser...
Répondre
S
sans oublier les aller-retour au wc pour accompagner M K
Répondre
Publicité
Suivez-moi
Archives
Publicité